Dernière mise à jour à 12h52 le 03/09
Samedi, le Hezbollah libanais a accusé, dans un communiqué, les forces dirigées par les États-Unis d'avoir bloqué un convoi de combattants de l'Etat islamique (EI) et de civils qui se dirigeaient vers la province de Deir Ezzor en Syrie dans le cadre d'un accord d'évacuation.
Le convoi transportant des centaines de combattants de l'EI et de civils devait passer de la frontière entre le Liban et la Syrie au territoire jihadiste dans l'est de la Syrie en vertu d'un accord. Le Hezbollah a contribué à la conclusion de cet accord.
Mais les frappes aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis ont ciblé la route de Deir Ezzor pour empêcher le convoi d'atteindre la ville d'Albukamal, sous contrôle de l'EI, sur la frontière irakienne.
Le Hezbollah, qui a soutenu l'accord afin d'éloigner les combattants de l'EI de la frontière libanaise, a déclaré que les forces dirigées par les États-Unis avaient effectivement bloqué la plupart des 17 autobus du convoi dans le désert syrien.
Lundi, le convoi a quitté la région frontalière entre le Liban et la Syrie, mais le Hezbollah a déclaré que six des autobus étaient restés dans le territoire sous contrôle du gouvernement syrien.
L'accord, négocié par le Hezbollah avec le soutien de son allié, le régime syrien après une offensive d'une semaine contre l'EI, a été vivement critiquée par les forces dirigées par les États-Unis et le gouvernement irakien.