Dernière mise à jour à 12h52 le 03/09
Samedi, le chef d'état-major des forces armées iraniennes a considéré qu'aucun ennemi n'est susceptible d'attaquer l'Iran, en particulier au sol, parce que de telles attaques se solderaient pour eux par des coûts énormes, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Tasnim.
Selon l'agence Tasnim, le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général Mohammad Baqeri, aurait déclaré que même les dirigeants occidentaux "déraisonnables" savent qu'ils subiraient de lourdes pertes s'ils lançaient de telles attaques.
Lorsque l'Iran a procédé à un tir expérimental de missile balistique, le président des États-Unis, Donald Trump, a adopté une posture agressive et déclaré que "rien n'est exclu" en ce qui concerne Téhéran.
"Même les dirigeants déraisonnables qui sont à la manœuvre de l'arrogance mondiale (l'Occident) peuvent conclure qu'attaquer la République islamique aurait un coût énorme", a dit M. Baqeri lors d'un salon de l'aéronautique militaire.
"Même s'ils contrôlaient le début d'une agression, ils ne pourraient nullement en maîtriser l'issue et ne seraient même pas en mesure de limiter le conflit aux frontières iraniennes", a ajouté M. Baqeri.
Le mois dernier, les États-Unis ont imposé des sanctions unilatérales à l'encontre de l'Iran après avoir déclaré que les essais de missiles balistiques violent une résolution de l'ONU qui a avalisé l'accord de 2015 sur le nucléaire entre Téhéran et les puissances mondiales censé déboucher sur la levée des sanctions.
L'Iran dément que ses essais de missiles violent la résolution l'ONU, et précise qu'ils ne sont pas conçus pour porter des armes nucléaires.