Dernière mise à jour à 15h25 le 02/07

Page d'accueil>>Economie

Dialogue sino-européen : l'accès au marché sera discuté lors des prochaines négociations

le Quotidien du Peuple en ligne | 02.07.2018 14h59
Dialogue sino-européen : l'accès au marché sera discuté lors des prochaines négociations
Des pommes cultivées en Pologne sont présentées aux visiteurs d'une foire d'exposition à Ningbo, dans la province du Zhejiang (est de la Chine). [Crédit photo : Zhang Yongtao pour le China Daily]

Selon un communiqué du ministère du Commerce publié jeudi dernier, la Chine et l'Union européenne (UE) compte bien parvenir à un accord dans un certain nombre de domaines, dont la question de l'accès au marché, au cours du 20e sommet sino-européen qui se déroulera le mois prochain.

Gao Feng, porte-parole du ministère, a déclaré que la Chine et l'UE tiendraient prochainement leur 18e cycle de négociations sur le commerce et les investissements, les deux parties souhaitant trouver un accord dans des domaines comme les conditions d'investissement, les ressources relatives aux litiges entre investisseurs et les procédures permettant d'augmenter la confiance des entreprises chinoises et européennes qui investissent sur les marchés des deux parties.

Avec la montée actuelle des inquiétudes dans le monde, la Chine et l'UE se sont engagées à travailler main dans la main pour promouvoir le libre-échange et la globalisation tout en approfondissant leur coopération bilatérale dans des domaines variés comme les services, l'industrie manufacturière de pointe ou encore le commerce de produits agricoles.

« La coopération entre la Chine et l'Europe va apporter un nouvel élan à la croissance économique mondiale car les deux parties s'opposent fermement à l'unilatéralisme et au protectionnisme », a déclaré Gao.

D'après lui, la 7e session de dialogue sino-européen de haut niveau sur l'économie et le commerce qui s'est déroulée à Beijing le 25 juin a posé des bases solides pour le 20e sommet sino-européen qui se tiendra prochainement. Selon Gao, un certain nombre d'accords concernant la gouvernance économique globale, le système d'échange multilatéral, l'économie numérique, le climat et l'environnement, ont été trouvés lors de cette rencontre.

En réponse à une question se référant au récent Rapport sur les barrières au commerce et à l'investissement publié par la Commission européenne, rapport dans lequel la Chine apparaît à la deuxième place des pays comportant le plus grand nombre de barrières, Gao a déclaré que, de prime abord, cette assertion ne lui semblait pas tout à fait objective et que les deux parties ne souhaitaient pas forcément les mêmes résultats concernant l'accès au marché et la suppression des barrières commerciales.

« La Chine va poursuivre sa politique d'ouverture et va continuer à favoriser le commerce et l'investissement », a ajouté Gao. Le ministère est en train de conduire une évaluation minutieuse dudit rapport.

Selon le rapport, les nouvelles lois et régulations en Chine sur la cybersécurité, le matériel médical, les véhicules à énergie nouvelle et la réintroduction de droits de douane sur les produits issus d'accords sur les technologies de l'information, ainsi que les transferts forcés de technologies fondamentales, sont autant d'éléments qui participent à l'établissement de nouvelles barrières commerciales en Chine.

« Il n'existe aucune preuve attestant du fait que la Chine force des entreprises étrangères à dévoiler leurs technologies fondamentales », a déclaré Wang Shouwen, vice-ministre du Commerce. « Personne ne connaît aussi bien les lois sur la propriété intellectuelle que les entreprises étrangères présentes en Chine. Selon une étude publiée récemment par la Chambre de commerce de l'UE en Chine, les problèmes de propriété intellectuelle arrivent en bas de la liste des sujets qui préoccupent les entreprises européennes. »

« Pourquoi ne s'en plaignent-elles [les entreprises] pas ? Parce que la Chine a déjà fait du bon travail dans le domaine de la protection intellectuelle », a déclaré Wang.

« Nous avons le regret de dire que certains membres de l'Organisation mondiale du commerce s'obstinent encore à adopter une approche de pays de substitution dans l'enquête anti-dumping », a ajouté Wang. « Nous avons engagé une procédure de litige à l'OMC à l'encontre de l'UE pour contester une telle approche. »

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
Partagez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :