Dernière mise à jour à 08h22 le 16/11
Le planificateur économique suprême de la Chine a nié jeudi avoir proposé de réduire de moitié la taxe sur l'achat de voitures, notant qu'il y avait encore un grand espace de développement pour l'industrie automobile.
"Nous n'avons pas étudié ni formulé une proposition visant à réduire la taxe sur l'achat de voiture à 5%", a déclaré Meng Wei, porte-parole de la Commission nationale du développement et de la réforme, lors d'une conférence de presse.
Selon la porte-parole, bien que le ralentissement des ventes de voitures ait placé les constructeurs automobiles sous pression, il peut aussi forcer les entreprises à améliorer leur compétitivité, à éliminer les capacités de production obsolètes et à stimuler la modernisation industrielle.
Les ventes d'automobiles en Chine ont diminué pour le quatrième mois consécutif en octobre, en baisse de 11,7% en glissement annuel.
Mme Meng a attribué ce déclin à une base élevée pendant la même période de l'année dernière, aux avantages fiscaux précédents et aux changements de la situation économique intérieure et extérieure.
La production et les ventes d'automobiles en Chine ont atteint environ 30 millions d'unités par an, soit la première place mondiale, rendant difficile le maintien d'une croissance rapide pour un aussi grand marché, selon Mme Meng.
Elle a cependant mis en avant des aspects positifs, tels qu'une croissance relativement rapide des exportations d'automobiles, la hausse des ventes de véhicules à énergie nouvelle et un parc automobile faible pour 1.000 personnes.
"La demande potentielle pour la consommation et le remplacement de véhicules reste relativement importante", a souligné Mme Meng. "Il y a encore un grand espace de développement pour notre industrie automobile".