Dernière mise à jour à 08h32 le 11/06
Google et le Bureau de la gestion et du budget (OMB) de la Maison Blanche figurent parmi les entreprises et institutions américaines souhaitant un délai pour l'entrée en vigueur de l'interdiction faite aux entreprises américaines de commercer avec la compagnie chinoise des télécommunications Huawei, ont rapporté des médias.
Google a ainsi demandé d'être exempté de toute interdiction frappant Huawei, avertissant l'administration Trump qu'elle risquait de compromettre la sécurité nationale américaine si celle-ci venait à maintenir ses restrictions à l'export visant Huawei, indiquait ainsi vendredi dernier le Financial Times.
Les responsables de Google redoutent que ces interdictions forcent Huawei à développer sa propre version du système d'exploitation Android. Selon eux, "une version hybride" d'Android pourrait poser des risques de sécurité, d'après plusieurs médias.
Le mois dernier, l'administration américaine a annoncé de nouvelles mesures ciblant Huawei, dont un pouvoir donné au ministère du Commerce d'interdire à l'entreprise chinoise et à ses filiales de vendre ses équipements 5G aux Etats-Unis, tout comme une interdiction générale faite aux entreprises américaines de vendre leur technologie à Huawei.
Suite à l'annonce de ces interdictions, Google a suspendu ses affaires avec Huawei, annonçant que son système Android n'équiperait plus les smartphones de la société chinoise. Les Etats-Unis ont toutefois accordé par la suite trois mois de délai pour que les industriels s'adaptent à cette mesure.
En outre, le directeur par intérim de l'OMB, Russell Vought, réclame un délai pour la mise en œuvre de ces interdictions, selon le Wall Street Journal.
Cette mesure risque d'entraîner une "réduction dramatique" du nombre de sociétés capables d'être un fournisseur du gouvernement et pourrait affecter de façon disproportionnée les entreprises américaines dans les zones rurales, où les équipements Huawei sont populaires, indique-t-il dans une note adressée au vice-président américain Mike Pence et à neuf parlementaires.
M. Vought demande que les restrictions pesant sur les prestataires et les bénéficiaires de prêts et de subventions fédéraux prennent effet quatre ans après l'entrée en vigueur de la loi dite NDAA, et non deux ans comme prévu, le temps que les sociétés affectées puissent s'y conformer.
La loi NDAA, paraphée par le président américain Donald Trump en août dernier, interdit notamment aux agences gouvernementales et aux bénéficiaires de prêts et de subventions fédéraux de faire des affaires avec des sociétés chinoises ou avec des entrepreneurs qui utilisent largement les produits desdites sociétés.
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