Dernière mise à jour à 08h33 le 13/12
Jadis, une province isolée et pauvre, le Guizhou, dans le sud-ouest de la Chine, a obtenu des progrès rapides dans la réduction de la pauvreté en se positionnant comme base d'approvisionnement en légumes d'hiver pour répondre aux besoins d'un marché de niche lorsque les légumes frais sont en quantité insuffisante.
Dans le district de Weining, à une altitude moyenne de de 2.200 mètres au-dessus du niveau de la mer, les paysans employés par des bases maraîchères sont occupés à récolter.
Au petit matin, Yang Zhaomai cueille habilement les feuilles de pois, peigne les bourgeons tendres avant de les mettre dans un panier.
"Les mois d'hiver sont bien remplis pour la culture des légumes. La ferme offre un salaire quotidien de base de 80 yuans (environ 11,4 dollars). Un travailleur habile peut gagner 150 yuans un jour", a indiqué Mme Yang.
Elle raconte que les paysans ont du temps libre en hiver, car leurs champs ont été récoltés. Les fermes maraîchères leur procurent maintenant un revenu supplémentaire.
Dans les zones montagneuses, les cultures traditionnelles comme le maïs et les pommes de terre ont de faibles rendements, mais elles peuvent produire des légumes de haute qualité avec l'avantage d'être moins sujettes aux maladies et aux parasites que dans les cultures des plaines.
Le Guizhou compte 1,1 million d'hectares de cultures de légumes, avec une production annuelle d'environ 25 millions de tonnes, apportant un revenu à 494.000 personnes.
Les légumes sont vendus dans toute la province et dans d'autres villes chinoises comme Beijing et Shanghai, et certains sont exportés.