Les grandes marques étrangères montrent leur générosité face à l'épidémie

Certaines des plus grandes marques de créateurs au monde dans les secteurs de la beauté et de la grande distribution ont donné des fonds importants à des organisations caritatives chinoises et à des organisations locales pour lutter contre l’épidémie de nouveau coronavirus.

Le groupe français LVMH, le plus grand du monde dans le secteur des produits de luxe et maison mère de Louis Vuitton et Dior, aurait fait don de 16 millions de yuans (2,3 millions de dollars) à la Croix-Rouge chinoise pour des fournitures médicales. Selon le journal de mode WWD, Kering, autre groupe de luxe français et société mère de Gucci et Balenciaga, aurait fait don de plus d'un million de dollars à la Croix-Rouge de la province du Hubei, tandis que le bijoutier autrichien Swarovski a offert environ 430 000 dollars pour soutenir la Chine.

Au cours des dernières années, ces entreprises ont vu la plupart de leurs ventes provenir de Chine, où le pouvoir d'achat des segments aisés et à revenu intermédiaire de la population chinoise a augmenté.

L'unité chinoise du groupe L'Oréal, le plus grand groupe de produits de beauté au monde, a quant à lui fait don de 5 millions de yuans à la Fondation de la Croix-Rouge chinoise pour l'achat de fournitures médicales urgentes comme des masques, des lunettes de protection et des vêtements, a indiqué la société.

« Peu de pays avec un gouvernement aussi fort peuvent faire autant d'efforts décisifs et progressifs en si peu de temps, tirant la sagesse et la force de tout le pays pour protéger ses citoyens dans le monde entier », a déclaré Fabrice Megarbane, président-directeur général de L'Oréal Chine. « Nulle part ailleurs dans le monde, les gens ne peuvent voir un hôpital de fortune créé à partir de zéro en seulement 10 jours », a-t-il souligné.

La Chine est désormais le deuxième marché de L'Oréal ; avec 25 marques, le groupe est l'un des principaux acteurs du marché des produits de beauté du pays.

Selon FactSet, la Chine a représenté 6% de tous les revenus des sociétés du classement S&P 500 au cours de l'année écoulée, soit près du double de tout autre pays que les États-Unis.