Dernière mise à jour à 15h53 le 13/07
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| Un ouvrier contrôle un véhicule dans une usine automobile de Changchun, capitale de la province du Jilin (nord-est de la Chine), le 3 juillet 2020. (Photo / Xinhua) |
Selon des experts, l'économie chinoise pourrait revenir en mode expansion à partir du deuxième trimestre après une forte contraction au premier trimestre, et les politiques du pays resteront favorables pour le reste de l'année pour aider l'économie à sortir progressivement de la pandémie de COVID-19.
La Chine devrait publier cette semaine un ensemble de données économiques clés sur le PIB, le commerce, l'investissement, la production industrielle et les ventes au détail du deuxième trimestre. Bien que le gouvernement ait abandonné la fixation d'un objectif de croissance spécifique pour cette année, une grande attention reste concentrée sur le taux de croissance du PIB du deuxième trimestre, car il mettra en lumière les perspectives de la deuxième économie mondiale et l'orientation future de la politique de Beijing.
La plupart des économistes s'attendent à ce que le taux de croissance du PIB de la Chine devienne positif au deuxième trimestre, certains prévoyant même une croissance atteignant 3%, en net rebond par rapport à la contraction de 6,8% du trimestre précédent.
Ces vues optimistes ont renforcé les attentes de ceux qui espèrent que la reprise économique de la Chine se poursuivra au cours des prochains trimestres, tirée par une nouvelle amélioration de la demande intérieure et des investissements ainsi que par un soutien politique continu dans des domaines clés tels que l'emploi et les opérations des entreprises. Certains économistes prévoient que la croissance du PIB de la Chine pourrait rebondir à environ 6% au second semestre et que la croissance annuelle du pays pourrait atteindre de 2 à 3% environ.
Les données économiques récentes continuent d'indiquer que l'économie chinoise se redresse fortement, comme le montrent les indices des directeurs d'achat officiels et privés pour les secteurs de la fabrication et des services qui ont affiché une forte expansion en juin par rapport au mois précédent.
La production industrielle chinoises devrait quant à elle continuer à augmenter légèrement tandis que la contraction des ventes au détail devrait se réduire à environ zéro en juin, contre 2,8% en mai. Par ailleurs, selon les économistes, la croissance des investissements en immobilisations restera robuste, les investissements dans les infrastructures augmentant à un rythme à deux chiffres grâce à un financement public abondant.
« La reprise économique devrait se poursuivre, après le récent rebond du deuxième trimestre. La consommation intérieure devrait encore s'améliorer grâce à la poursuite du soutien politique et à la normalisation de l'activité économique », a déclaré Wang Tao, économiste en chef en Chine à la banque suisse UBS, ajoutant que « Nous nous attendons à ce que les politiques restent favorables, la reprise continue ayant récemment réduit les incitations à une plus grande stimulation à court terme ».
De son côté, la Banque populaire de Chine (PBOC), la banque centrale du pays, a annoncé le 10 juillet qu'elle retirerait sa politique monétaire de période spéciale après avoir atteint ses objectifs alors que l'épidémie de COVID-19 faisait rage, mais cela ne signifie pas un changement dans la direction générale de la politique monétaire ou un affaiblissement du soutien à l'économie. Les perspectives politiques resteront prudentes et flexibles en se concentrant sur la fourniture d'un financement approprié pour soutenir la croissance économique au deuxième semestre, a indiqué la PBOC.
Toutefois, les économistes ont averti que le rebond meilleur que prévu ne signifie pas pour autant que la reprise économique de la Chine se déroulera sans heurts, car les vents contraires et les incertitudes persisteront au second semestre. Ainsi, selon Wang Jun, économiste en chef à la Zhongyuan Bank, les difficultés rencontrées par les petites entreprises et les familles à faible revenu du pays pourraient ralentir le rebond économique au second semestre 2020.
De plus, les incertitudes résultant des différends commerciaux et technologiques sino-américains et le déclin de l'économie mondiale peuvent également présenter des risques pour la Chine, car ces facteurs pourraient affecter les exportations du pays, sans parler de la possibilité d'une nouvelle escalade de la pandémie de COVID-19 quand le temps se refroidira aux troisième et quatrième trimestres, qui, selon les économistes, signifie également que l'assouplissement des politiques pourrait s'accélérer à nouveau.
« Nous ne devons pas sous-estimer les destructions causées par la pandémie sur la chaîne de valeur mondiale, et la Chine devra poursuivre son soutien politique pour soutenir la demande, accroître les investissements et ajuster sa structure d'exportation pour assurer une croissance stable », a déclaré Xu Hongcai, directeur adjoint du comité de politique économique de l'Association chinoise des sciences politiques.
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