Dernière mise à jour à 09h21 le 09/09
Beate Trankmann, représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Chine, a déclaré mardi que les zones économiques spéciales (ZES) et les zones de libre-échange de la Chine étaient propices à la croissance durable.
Mme Trankmann a fait ces remarques lors d'un forum organisé en marge du Salon international du commerce des services de Chine.
Un avenir durable exige des investissements massifs de 5.000 à 7.000 milliards de dollars par an, principalement dans les pays en développement, ce qui ne peut être réalisé que par des politiques gouvernementales améliorées qui, à leur tour, incitent le secteur privé à augmenter ses contributions, a-t-elle indiqué.
"Les zones économiques spéciales et de libre-échange, par exemple, peuvent être des moteurs importants pour de tels investissements durables", a affirmé Mme Trankmann. "Les ZES ont catalysé la transformation rapide de la Chine".
Selon Mme Trankmann, la Chine a également construit des zones de coopération économique et commerciale à l'étranger depuis la fin des années 1990, partageant son expérience et facilitant la coopération économique avec d'autres pays.
Ces zones ont généré 40 milliards de dollars d'investissements, payant trois milliards de dollars d'impôts dans les pays d'accueil et créant 300.000 emplois, a fait remarquer Mme Trankmann, citant des données du ministère chinois du Commerce.
En promouvant la durabilité et en créant des emplois, ces zones peuvent contribuer à réduire la pauvreté et les inégalités. Elles peuvent améliorer l'efficacité des ressources et réduire les risques commerciaux, incitant davantage les entreprises à essayer de nouveaux modèles de croissance verte", a-t-elle ajouté.
"Le COVID-19 a plongé des pays dans la crise", a indiqué Mme Trankmann. "Alors que nous nous remettons lentement de ce virus dévastateur, plus que jamais, nous avons besoin d'une croissance qui inclut tout le monde".
Le forum sur l'élargissement de l'ouverture du secteur des services et du commerce entrant et sortant a été coorganisé par le bureau municipal du commerce de Beijing et le Centre pour la Chine et la mondialisation, un groupe de réflexion chinois.