Dernière mise à jour à 08h52 le 17/11
La signature du Partenariat économique global régional (RCEP), le plus grand accord de libre-échange du monde entre 15 pays, est un engagement important en faveur du "commerce, de l'ouverture et de l'ambition", selon le ministre australien du Commerce, du Tourisme et de l'Investissement, Simon Birmingham.
"Il s'agit d'un accord extraordinairement important au moment où il intervient", a estimé le ministre.
Les 15 pays partenaires que sont la Chine, l'Australie, le Japon, la Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande et les dix membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) ont signé dimanche le RCEP après huit ans de négociations.
Ils représentent environ 30% de la population et du produit intérieur brut (PIB) mondiaux.
"Cet accord signifie que notre région, qui a été la plus dynamique du monde sur le plan économique au cours des dernières décennies, est toujours attachée à l'ouverture ainsi qu'au commerce et que nous l'utiliserons comme une plateforme, un tremplin pour la reprise dans l'ère post-COVID", a-t-il déclaré.
"L'Australie est un pays où un emploi sur cinq repose sur le commerce, et nous savons qu'un meilleur accès pour nos agriculteurs ainsi que nos entreprises signifie davantage d'emplois pour l'ensemble des Australiens".
M. Birmingham a noté que les entreprises australiennes des secteurs de l'éducation, de la santé, de la comptabilité, de l'ingénierie et des services juridiques en seraient les principaux bénéficiaires, leur permettant d'ouvrir des bureaux dans les pays inclus dans l'accord.
Le RCEP "inclut neuf des 15 premiers pays commerçant avec l'Australie. Ce sont nos plus importants partenaires commerciaux, et c'est pourquoi avoir davantage de règles communes ainsi qu'un meilleur accès à ces marchés sera une bonne nouvelle pour nos entreprises, nos agriculteurs, et pour l'emploi (...) dans la reprise économique des Australiens", a-t-il souligné.
Les réunions en personne entre les ministres du Commerce des pays du RCEP devraient reprendre en 2021.