Dernière mise à jour à 10h30 le 28/01
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| (Photo/Xinhua) |
Surmontant les défis posés par la pandémie de COVID-19 et la récession économique mondiale, la Chine est devenue l'année dernière la première destination mondiale pour les nouveaux investissements directs étrangers (IDE) et a introduit une série de mesures pour améliorer encore son environnement commercial.
Selon un récent rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), la Chine a résisté à la tendance mondiale à la baisse et a enregistré une croissance de 4% des entrées, dépassant les États-Unis en tant que principal bénéficiaire des IDE en 2020.
En termes de ventilation par secteur, les industries de haute technologie ont enregistré une augmentation de 11%, tandis que les fusions et acquisitions transfrontalières, principalement dans les technologies de l'information et des communications, ont augmenté de 54%, a indiqué le rapport, ajoutant que le retour à une croissance positive du PIB et les programmes ciblés de facilitation des investissements du gouvernement chinois ont contribué à stabiliser les investissements après le confinement précoce.
La Chine a probablement été la seule grande économie à afficher une croissance en 2020, son PIB augmentant de 2,3% sur un an et dépassant pour la première fois le seuil de 100 000 milliards de yuans (environ 15 400 milliards de dollars).
Parallèlement, dans le but de promouvoir le commerce multilatéral, la Chine a achevé les négociations d'un accord d'investissement avec l'Union européenne en décembre et a signé le partenariat économique régional global, le plus grand pacte commercial du monde, en novembre. Alors que son économie maintient son élan de reprise, elle cherche désormais à attirer les investisseurs étrangers cette année en encourageant les investissements dans plus d'industries, en raccourcissant les listes négatives pour les investissements étrangers et en développant davantage le réseau de libre-échange.
Le 27 janvier, un catalogue révisé de l'industrie désignant de nouveaux secteurs encourageant les investissements étrangers entre en vigueur. Selon le ministère du Commerce (MOC), la nouvelle version compte 127 éléments supplémentaires sur la liste.
De même, pour ouvrir davantage son marché, la Chine a dévoilé de nouvelles listes négatives raccourcies pour les investissements étrangers à la fin du mois de juin de l'année dernière, et le nombre de secteurs interdits aux investisseurs étrangers a été réduit à 33, contre 40 en 2019.
Dans le même temps, comme l'avait souligné le porte-parole du MOC, Gao Feng, lors d'un point de presse la semaine dernière, la Chine est disposée à signer des accords de libre-échange et à promouvoir la libéralisation et la facilitation du commerce et des investissements avec davantage de partenaires.
Selon M. Gao, la Chine va accélérer les négociations sur l'accord de libre-échange Chine-Japon-République de Corée, elle va faire avancer les négociations sur l'accord de libre-échange Chine-Norvège et Chine-Israël, et envisage de rejoindre l'Accord global et progressif pour Partenariat trans-Pacifique. La Chine, a-t-il ajouté, va aussi explorer activement des règles de libre-échange conformes aux règles internationales en vigueur et répondre aux demandes de réforme et de développement du pays.
La Chine augmentera encore la proportion de marchandises exemptées de droits pour le commerce, facilitera l'accès au marché pour le commerce des services et les investissements, et participera activement aux négociations sur les règles commerciales dans de nouveaux domaines tels que l'économie numérique et la protection de l'environnement, a enfin indiqué M. Gao.
De leur côté, les investisseurs étrangers sont restés résilients, optimistes et engagés sur le marché chinois. La Chambre de commerce britannique en Chine a ainsi déclaré dans une récente enquête d'opinion que les perspectives économiques de la Chine étaient élevées parmi les entreprises britanniques. L'enquête indique que 82% des entreprises citent le potentiel du marché comme une raison d'augmenter les investissements en 2021 et les entreprises prévoient d'agrandir leurs bureaux en Chine de 13 personnes en moyenne.
L'enquête de la Chambre de commerce britannique a aussi montré que la Chine reste un marché prioritaire pour les plans d'investissement mondiaux de la majorité des entreprises britanniques, ajoutant que très peu d'entreprises ont pris des mesures pour délocaliser leurs chaînes d'approvisionnement hors du pays.
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