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Le difficile voyage de Barack Obama au Moyen-Orient

( le Quotidien du Peuple en ligne )

21.03.2013 à 08h38

Brack Obama est arrivé mercredi à l'aéroport international Ben Gurion de Tel-Aviv.

Le 19 mars, le Président américain Barack Obama est parti pour Israël, la Cisjordanie et la Jordanie ; cette visite est le premier voyage à l'étranger de son second mandat. Reste à savoir si ce voyage va constituer ou non une fenêtre d'opportunité pour relancer le processus de paix au Moyen-Orient, et si ce sera, pour l'administration Obama, l'occasion d'ajuster sa politique au Moyen-Orient. L'opinion publique internationale n'était d'une manière générale guère optimiste quant à cette visite, alors même que Barack Obama n'avait pas encore décollé dans son « Air Force One ». La Maison Blanche et Barack Obama lui-même ont également manifesté leur souhait de réduire les attentes envers cette visite, affirmant qu'elle n'apportera pas de « plan de paix ambitieux ». On peut en déduire que Barack Obama est gêné par le problème du Moyen-Orient.

À l'origine, le Président Obama espérait faire quelque chose pour le problème du Moyen-Orient. Au début de son premier mandat, Barack Obama avait bon espoir ; dans un discours prononcé au Caire en juin 2009, évoquant une conférence de grande envergure sur la question israélo-palestinienne, réitérant son souhait de « solution à deux Etats » pour faire avancer le processus de paix au Moyen-Orient, et souhaitant un « nouveau départ » entre les États-Unis et le monde islamique. Dans son discours de politique au Moyen-Orient en mai 2011, il avait à nouveau proposé de relancer les négociations de paix israélo-palestiniennes, affirmant que « les frontières entre Israël et la Palestine devraient être fondées sur les frontière de 1967 » et, se réjouissant de la dynamique du « printemps arabe », encourageant la réforme politique et la démocratie au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, il avait dit que pour la diplomatie des États-Unis au Moyen-Orient, c'était là l'occasion d'ouvrir « un nouveau chapitre ».

Hélas, la réalité s'est chargée de démentir ses souhaits. Les pourparlers de paix israélo-palestiniens ont bien repris en 2010, mais ils n'ont pas duré longtemps, et ont bientôt été interrompus. Le peuple palestinien ne croit guère aux belles paroles de Barack Obama, et de son côté, l'opinion du peuple israélien sur Barack Obama a fortement chuté, de même que ses opposants politiques aux Etats-Unis critiquent sa « trahison de l'allié israélien » ; on peut dire que là-bas la cote de Barack Obama est en baisse. Le « Printemps arabe » est devenu l'« Hiver arabe », le chaos au Moyen-Orient a fait que les Etats-Unis n'ont pas recueilli les fruits géopolitiques espérés, l'environnement géopolitique d'Israël en matière de sécurité non seulement ne s'est pas amélioré mais s'est même aggravé. Pour l'enthousiasme du Président Obama envers le « printemps arabe », c'est la douche froide.

Quant deux principaux problèmes actuels du Moyen-Orient, il n'y a pas de solution pour le moment. L'objectif principal de la politique syrienne de l'administration Obama est de renverser Bachar el Assad, mais les Etats-Unis sont aussi réticents à s'impliquer directement dans une intervention militaire. Sur le dossier nucléaire iranien, la position officielle est de favoriser le dialogue et la diplomatie, mais la multiplication des sanctions et l'isolement de l'Iran compliquent encore plus toute solution.

Pourquoi Barack Obama est-il empêtré au Moyen-Orient ? Principalement pour deux raisons : d'abord, la complexité de la question du Moyen-Orient, ensuite la diversité des intérêts américains au Moyen-Orient.

Pendant la guerre froide, les groupes de lobbying juifs aux États-Unis ont fait d'Israël un point d'ancrage, en faisant un pion important pour les intérêts énergétiques, une force d'équilibrage qui a permis aux Etats-Unis d'étendre leurs forces pour rivaliser avec l'ex-Union soviétique, et de s'impliquer profondément dans les problèmes du Moyen-Orient. Après la guerre froide, les États-Unis ont fait de la démocratie, de la lutte contre le terrorisme et de la non-prolifération les piliers de leur politique au Moyen Orient. Mais en fait, ils ont souvent servi d'excuses pour réprimer les dissidents, entraînant une multiplication des conflits régionaux. La raison fondamentale est que la poursuite des objectifs politiques des Etats-Unis au Moyen-Orient, à poursuivre trop de lièvres à la fois, fait qu'il y a souvent contradiction entre leurs mots et leurs actes.

La situation au Moyen-Orient est chaotique et insoluble. Le premier mandat de Barack Obama avait été marqué par un désir de « rééquilibrage » de la stratégie mondiale des Etats-Unis, faisant de l'Asie-Pacifique et du Moyen-Orient des priorités de sa politique étrangère, avec une préférence pour la région Asie-Pacifique. Mais les points chauds du Moyen-Orient, loin de s'apaiser, se sont plutôt aggravés, demandant beaucoup d'énergie à l'administration Obama.

Du fait de leur puissance et de leur influence au Moyen-Orient, les États-Unis ont les moyens de créer les conditions pour un processus de paix au Moyen-Orient. Si Barack Obama ne veut pas y rester empêtré, il va devoir faire un choix sur ses objectifs politiques au Moyen-Orient, à savoir moins tenir compte des intérêts propres et de la politique intérieure des États-Unis pour gérer ce problème, et davantage tenir compte de la paix et de la stabilité du Moyen-Orient dans ses actions. Et c'est justement ce que les gouvernements successifs des États-Unis n'ont pas fait jusqu'à aujourd'hui.


Le Quotidien du Peuple, Edition outre-mer (20 mars, 2013 01 édition)

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