Dernière mise à jour à 16h34 le 28/10
Mike Pence, vice-président américain a prononcé une allocution sur les relations sino-américaines à Washington le 24 octobre, l'heure locale. Il s'agit d'un «show politique» qui répète les clichés. À l'heure actuelle, les relations sino-américaines se trouvent au moment critique. La communauté internationale souhaite en général plus d'énergie positive dans les relations sino-américaines, alors qu'à la grande déception du monde, Pence agit contre cette attente et lance des accusations infondées. Ses préjugés habituels et les mensonges dévoilent son arrogance et son hypocrisie.
On connaît déjà cette scène. En octobre l'année dernière, Pence a déjà prononcé une allocution similaire, qualifiée de «trompeuse» par la presse américaine et considérée comme «grossière» par la presse internationale. Le problème, c'est que les relations sino-américaines ont un impact considérable sur les intérêts de la Chine et des États-Unis, et sur les intérêts communs du monde, à tel point qu'aucun discours trompeur ou grossier n'est permis. Les frictions commerciales fréquentes au cours de l'année dernière ont blessé la Chine, les États-Unis et le monde. Les États-Unis, aussi forts soient-ils, ne peuvent pas être indifférents face à cette réalité. Comme disait Joseph Fewsmith, professeur de l'université de Boston : «C'est un discours bizarre.» «Ce discours reproduit dans la grande partie des clichés recyclés de l'année dernière.»
Selon les observateurs, Pence a ajouté des phrases pour apaiser la tension cette fois. Par exemple, il a indiqué que les États-Unis ne cherchaient pas la confrontation avec la Chine et qu'ils ne cherchaient pas à «dissocier» les deux grandes économies du monde. Il a dit qu'«il avait de la confiance que la Chine et les États-Unis pourraient et œuvraient de concert pour partager un avenir de paix et de prospérité.» Cependant, les mots absurdes qu'il avait utilisés à droit et à gauche pour concocter ce discours montrent quand même son esprit en désordre. En fin de compte, Pence, avec ses préjuges, n'a pas enlevé ses lunettes colorées pour regarder la Chine. La Chine décrite par lui est loin d'être la Chine réelle.
En disant que la Chine limite «les droits et la liberté» de Hong Kong, et que la Chine réprime la liberté religieuse au Xinjiang, Pence est en train de répéter ce que disent les émeutiers et les terroristes. Les affaires relatives à Hong Kong et au Xinjiang sont des affaires intérieures de la Chine, qui n'admettent aucune ingérence par la force extérieure. Ignorer la vérité, semer la confusion et dire que les incendies déclenchés intentionnellement, les magasins cassés et pillés, et les attaques violentes contre des policiers sont une question de droits de l'homme et de la démocratie, c'est de rester aveugle aux progrès réalisés par les mesures contre le terrorisme et contre la radicalisation prises par la Chine au Xinjiang. C'est une pratique flagrante de doubles standards et de «la juridiction au bras long». Mais les nuages ne peuvent pas toujours cacher le soleil. Les mensonges ne peuvent pas non plus cacher la vérité. Toute tentative consistant à nuire à l'unité de la Chine, à la solidarité entre les groupes ethniques et à la stabilité de la société sera de pures illusions et finira en vain face à la nation chinoise, plus unie et solidaire que jamais.
Pence prend les vessies pour les lanternes en disant que la Chine s'est engagée dans une «militarisation de la mer de Chine méridionale», et que l'initiative «la Ceinture et la Route» sera utilisée à des fins militaires. Le monde entier a vu : quand la Chine et des autres pays de la région s'efforçaient de sauvegarder la paix et la stabilité de la mer de Chine méridionale, de mettre en œuvre la Déclaration de conduite des parties en mer de Chine méridionale et de faire avancer les concertations sur le Code de conduite en Mer de Chine méridionale, les vaisseaux de guerre et les avions américains entraient et sortaient à plusieurs reprises en mer de Chine méridionale et fonçaient partout pour causer des troubles. Certains Américains ne veulent pas faire face sérieusement au succès de «la Ceinture et la Route». Mais plus de 160 documents de coopération sur la construction conjointe de «la Ceinture et la Route» signés avec les pays et les organisations internationales et un grand nombre de résultats de coopération bénéfiques aux peuples de différents pays montrent que la construction conjointe de «la Ceinture et la Route» est un chemin réussi pour partager les opportunités au service du développement commun, qui ne constitue aucune menace aux autres pays. Toute tentative de dénigrement contre la Chine sera rejetée avec mépris par le monde.
Pence a dit que pendant l'année dernière, les États-Unis ont exercé la pression sur la Chine pour que les relations bilatérales soient plus «justes, stables et constructives, et donc bénéfiques à nos deux pays et au monde.» Ces propos sont arrogants et absurdes. Par les prétendus «bénéfices», veut-il dire l'escalade des frictions commerciales, la perte du marché par les entreprises et la perte de revenus par les consommateurs ? Laisse-t-il vraiment les cours de bourse fluctuer comme si c'était sur les montagnes russes à cause des actions irréfléchies des États-Unis ? Peut-on vraiment laisser les instituts internationaux revoir plusieurs fois à la baisse les prévisions de la croissance économique mondiale juste à cause des tensions des relations commerciales ?
Les relations sino-américaines ne peuvent pas se développer sans le respect mutuel. Comment peut-on laisser les actions absurdes contre la tendance générale endommager le développement global de ces relations ? Après tout, quoi que fassent ou pensent certains Américains, ils ne peuvent pas contourner un fait fondamental : la bonne entente entre la Chine et les États-Unis bénéficie à tous les deux alors que les conflits nuisent à tous les deux. Il vaut mieux poursuivre la coopération et le dialogue que se livrer aux frictions et à la confrontation. C'est la leçon tirée du développement des relations bilatérales entre la Chine et les États-Unis depuis l'établissement des relations diplomatiques il y a plus de 40 ans. Les États-Unis doivent respecter les faits et les intérêts fondamentaux des deux pays et des deux peuples, corriger leurs erreurs, arrêter des propos irresponsables et des actions préjudiciables aux relations bilatérales et à la coopération basée sur la confiance mutuelle. Comme disait le président Trump : «Tant que les consultations commerciales sino-américaines affichent de mauvaises nouvelles, les cours de bourse plongent incroyablement. En cas de bonnes nouvelles, les cours de bourse montent incroyablement.» Il est clair que si les États-Unis veulent réaliser leurs propres intérêts, ils doivent travailler ensemble avec la Chine, au lieu de maximiser leurs propres intérêts unilatéralement.
Il faut souligner que bien gérer les relations commerciales sino-américaines bénéficie à la Chine, aux États-Unis, à la paix et à la prospérité du monde. La Chine et les États-Unis ne peuvent atteindre les objectifs de coopération gagnant-gagnant que par bien traiter les préoccupations de chacun sur la base d'égalité et de respect mutuel, et par créer un environnement propice. Les États-Unis ne pourront accroître leurs intérêts que par agir dans le même sens que la Chine, bien gérer les différends sur la base de respect mutuel, étendre la coopération sur la base de bénéfices réciproques et par le développement des relations sino-américaines axées sur la coordination, la coopération et la stabilité. C'est seulement par afficher plus de bienveillance, se montrer stables et prévisibles que les États-Unis pourront partager les opportunités offertes par le marché mondial prospère.