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La répression politique des médias chinois révèle l'hypocrisie des États-Unis

le Quotidien du Peuple en ligne | 04.03.2020 16h35

Le 2 mars heure locale, le département d'État américain a annoncé qu'il allait prendre des mesures pour limiter le nombre d'employés chinois dans cinq médias chinois dans un certain délai. En fait, la décision des États-Unis équivaut à une « véritable expulsion » de journalistes chinois. Elle est sans fondement et déraisonnable. C'est une répression politique menée par les États-Unis fondée sur la pensée de la guerre froide et des préjugés idéologiques, révélant toute l'hypocrisie de la soi-disant « liberté de la presse » tellement vantée par les États-Unis, ainsi que leurs « doubles critères » éhonté et leurs tentatives d'intimidation hégémonique. La Chine s'oppose résolument et condamne fermement cette façon de faire, elle exhorte les États-Unis à changer immédiatement de cap, à corriger leurs erreurs et se réserve le droit de réagir et de prendre des mesures en réponse.

Les médias sont un pont et un lien important qui permettent aux peuples de renforcer la communication et la compréhension. Depuis longtemps, les correspondants des médias chinois aux États-Unis respectent strictement les lois et réglementations américaines, adhèrent à l'éthique professionnelle des journalistes, aux principes d'objectivité, d'équité, de vérité et d'exactitude quand ils effectuent des reportages aux États-Unis. Leur professionnalisme a d'ailleurs été reconnu par les pairs de l'industrie. Les correspondants des médias chinois aux États-Unis ont joué un rôle actif dans la promotion de la compréhension et de la communication entre les peuples chinois et américain, la promotion des échanges culturels entre les deux pays, et même la promotion du développement des relations bilatérales.

Où est passée la « liberté de la presse » dont les États-Unis parlent si souvent ? Ils ont perturbé et entravé le fonctionnement normal des médias chinois aux États-Unis, montrant toute leur hypocrisie. De l'obligation faite aux médias chinois à s'enregistrer en tant qu'« agents étrangers », à la qualification de 5 médias chinois de « missions étrangères » et à la « restriction du nombre de personnel » qui revient en fait à « expulser » des journalistes des médias chinois des États-Unis, Washington renforce sa répression des médias chinois, perturbant gravement le fonctionnement normal de leurs activités de journalisme aux États-Unis, mais aussi les échanges normaux entre les deux pays. La communauté internationale a été témoin de l'hypocrisie des États-Unis et de leur attitude brutale envers les médias. Le site Internet de l'organisation non gouvernementale internationale « Article 19 » a indiqué que l'environnement des informations aux États-Unis s'était encore détérioré et que des journalistes ont été agressés, fouillés, arrêtés, interceptés à la frontière et empêchés de publier des informations publiques en temps opportun. Le directeur exécutif de l'organisation, Thomas Hughes, a souligné la menace sur la liberté de la presse aux États-Unis, qui a considérablement augmenté ces dernières années.

Les États-Unis affirment que « la réduction de la présence des médias chinois aux États-Unis vise à instaurer une "réciprocité" dans les relations américano-chinoises », mais cette prétendue recherche de la « réciprocité » n'est en fait pour les États-Unis qu'une excuse pour discriminer, exclure et réprimer les médias chinois. Le fait est qu'il n'y a que 9 médias chinois aux États-Unis, alors qu'il y a 29 médias américains en Chine. La Chine n'a jamais imposé de restrictions sur le nombre d'organisations et de personnel des médias américains en Chine. Le nombre de représentants des médias américains qui viennent en Chine est le choix des médias américains et non le résultat de restrictions imposées par la Chine. Le fait est que les États-Unis continuent de traiter les médias chinois avec « non-réciprocité » par petits mouvements. Depuis 2018, les États-Unis ont interdit aux journalistes chinois de se rendre normalement aux États-Unis en leur refusant des visas ou en retardant leur délivrance. Au moins 21 personnes se sont vu refuser des visas depuis l'année dernière. Les journalistes américains en Chine peuvent eux voyager de et vers la Chine à plusieurs reprises pendant la période de validité de leur visa, alors qu'à l'inverse les États-Unis ont adopté des mesures discriminatoires à l'encontre des journalistes chinois aux États-Unis et ne leur délivrent que des visas à entrée unique.

Les faits concrets montrent pleinement que la prétendue « réciprocité » des États-Unis n'est qu'une farce. Pour le dire franchement, ceux qui s'accrochent à la mentalité et aux préjugés idéologiques de la guerre froide ont perdu confiance en eux. Ce dont ils ont peur et qui est provocateur, c'est la capacité de la Chine à faire respecter la justice et le discours international.

Les États-Unis ont jeté bas le masque de la « liberté de la presse », au risque de saper les relations internationales et la coopération internationale avec son « effet gros bâton », et leur objectif politique est clairement révélé. L'opinion publique internationale a souligné que la décision des États-Unis est « une politique de répression totale à l'encontre de la Chine impliquant le secteur des médias » et pourrait faire entrer les relations sino-américaines dans un « cycle dangereux œil pour œil, dent pour dent ». Les médias ont également averti que, alors que les pays multiplient les efforts pour faire face à l'épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus, cette décision des États-Unis pourrait entraver la circulation des informations et affecter la situation globale de la lutte mondiale contre l'épidémie.

Permettre aux médias de jouer un rôle actif dans la promotion des échanges et de la coopération internationaux et faciliter le travail normal des médias est une règle internationale de base et la moralité internationale qui prévalent à l'époque actuelle. Il convient de noter que le courant dominant du monde n'applaudira jamais ce genre de jeu à somme nulle marqué par une mentalité de guerre froide. Nous aimerions conseiller aux États-Unis de mettre immédiatement fin à leur répression politique contre les médias chinois, de se concentrer sur les intérêts communs de la Chine et des États-Unis et de faire plus de choses propices à la confiance mutuelle et à la coopération entre les deux pays.

( Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère )

(Rédacteurs :Yishuang Liu, 孙晨晨)
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