Dernière mise à jour à 13h59 le 04/06
Récemment, dans l'espoir de peser sur la législation chinoise sur la sécurité nationale concernant Hong Kong, le gouvernement américain a annoncé qu'il prendrait des mesures dites de « sanctions » contre Hong Kong. Mais à leur grand regret, leur menace n'a pas du tout ébranlé la volonté de la Chine. Pire même, cela pourrait devenir une « épée à double tranchant » pour eux.
Aux États-Unis, certains politiciens se croient toujours tout permis, voulant porter des coups durs aux autres tout en n'en prenant pas eux-mêmes, mais il n'y a rien d'aussi idéal dans notre monde. Si l'on prend comme exemple l'abrogation unilatérale de la reconnaissance de la « zone tarifaire indépendante » de Hong Kong par les États-Unis, cela aura certainement un impact sur le marché économique et commercial de Hong Kong, mais les pertes subies par les États-Unis eux-mêmes pourraient ne pas être faibles non plus.
Du point de vue purement chiffres, le montant total des produits de Hong Kong exportés vers les États-Unis n'est que d'environ 500 millions de dollars par an, ce qui représente moins de 0,1% de la valeur totale des exportations de Hong Kong. Au contraire, Hong Kong est l'économie avec le plus grand écart commercial de biens en faveur des États-Unis. Les États-Unis engrangent 30 milliards de dollars à Hong Kong chaque année. Hong Kong compte plus de 1 300 sociétés américaines, couvrant la quasi-totalité des principales sociétés financières américaines. Ces 1 300 entreprises bénéficient également des mêmes politiques préférentielles offertes par Hong Kong pour entrer sur la partie continentale de la Chine en vertu de la LCPE (accord économique et commercial plus étroit entre le continent et Hong Kong). Si le gouvernement américain adopte des sanctions, demandez d'abord à ces entreprises américaines à Hong Kong si elles sont prêtes à les appliquer ou non. De plus, 85 000 citoyens américains vivent à Hong Kong.
Si le « statut spécial » de Hong Kong est révoqué, les entreprises susmentionnées subiront directement d'énormes pertes. De plus, en termes d'échanges, Hong Kong est également le troisième marché d'exportation de vin, le quatrième marché d'exportation de viande bovine et le septième marché d'exportation de produits agricoles des États-Unis. Lorsque le gouvernement américain modifiera unilatéralement sa politique commerciale avec Hong Kong, il est inévitable que les produits d'exportation des entreprises américaines seront les premiers à subir de lourdes pertes.
Pour dire les choses franchement, dans un monde de mondialisation économique, il est inévitable que les choses iront à l'encontre de ses désirs si l'on essaie de nuire aux autres et de tirer profit des autres. Sans oublier que la zone tarifaire indépendante de Hong Kong et les autres politiques préférentielles sont déterminées par l'OMC et sont des accords internationaux propices au commerce multilatéral, et il n'est pas possible à n'importe quel pays de les supprimer unilatéralement. Même si les États-Unis annulent le « traitement spécial » de Hong Kong en termes de droits de douane, ils vont d'abord tirer une balle dans le pied des entreprises américaines, Cela obligera non seulement les entreprises occidentales, y compris les entreprises américaines, à renoncer aux riches rendements futurs du marché de Hong Kong, mais aussi à faire de leurs investissements à Hong Kong un souvenir du passé, nuisant gravement à leurs intérêts commerciaux. En outre, les institutions financières américaines manqueront également à l'avenir le dividende de la croissance économique de la Chine, ce qui nuira gravement aux intérêts acquis. Il y a tout lieu de croire que les entreprises américaines, les géants économiques et financiers de Wall Street n'iront pas dans le sens du vent et n'auront pas envie de payer pour ces méfaits au profit de certains politiciens américains.
Quant à Hong Kong, en tant que port franc d'importance mondiale, il est impossible aux États-Unis de décider unilatéralement de la tendance de développement de Hong Kong. Comme l'ont souligné les experts, tant que la position de la région Asie-Pacifique dans le monde et l'importance du développement économique mondial continueront d'augmenter, tant que le rôle et la fonction de la Chine dans le monde resteront importants, alors l'impact de toute sanction américaine sur Hong Kong sera à court terme. Récemment, Netease et Jingdong ont reçu l'autorisation d'entrer à la Bourse de Hong Kong pour la deuxième fois. La nouvelle que Baidu et Ctrip pourraient entrer pour une deuxième fois à la Bourse de Hong Kong circule également. On peut dire que différents talents et capitaux à travers le monde continuent de profiter de Hong Kong comme plate-forme. Le retrait des États-Unis signifie qu'ils seront bientôt remplacés par des capitaux, des entreprises et des talents de la partie continentale de la Chine et d'autres pays. Vouloir revenir plus tard sera très difficile et coûtera plus cher.
Fondamentalement, le développement de tout lieu est finalement déterminé par des « causes internes ». Comme l'a dit un entrepreneur étranger qui vit à Hong Kong depuis de nombreuses années, le plus grand risque pour les étrangers et les sociétés étrangères de quitter Hong Kong ne vient pas de la « loi sur la sécurité nationale à Hong Kong », mais de la violence et des troubles sociaux. La « loi sur la sécurité nationale dans la RAS de Hong Kong » n'affectera pas le statut de Hong Kong en tant que centre financier international, mais ne fera que créer un environnement plus stable et prévisible pour le fonctionnement et le développement des entreprises de tous les pays dans la RAS.
Il n'est pas interdit de croire que les entreprises américaines à Hong Kong seront plus clairvoyantes. Après tout, personne n'est prêt à s'opposer au courant dominant et à la tendance générale, ou à perdre des années d'accumulation et un avenir meilleur pour les intérêts personnels de certains politiciens.
Par Zhi He du Quotidien du Peuple en ligne