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La dépendance à la course aux armements menace la sécurité militaire mondiale

le Quotidien du Peuple en ligne | 06.11.2020 08h23

Face aux forces indestructibles de paix et de justice, face à la vérité et face à la lumière, il n'y a, pour quiconque est dépendant aux jeux à somme nulle et obsédé par le militarisme, aucune issue.

Les États-Unis sont le pays qui possède les armes et équipements les plus avancés au monde, et c'est aussi le pays qui fait le plus d'efforts pour exagérer les soi-disant menaces militaires et sécuritaires d'autres pays, ce qui est, convenons-en, vraiment étrange. Il n'y a pas longtemps, le représentant des États-Unis a de nouveau « remis le couvert » lors du débat général de la 75e Assemblée générale des Nations Unies sur le désarmement et le Comité de la sécurité internationale, affirmant faussement que la Russie et la Chine continuaient de développer des forces nucléaires et que la paix et la sécurité internationales étaient gravement menacées. L'astuce des États-Unis consistant à inverser le noir et blanc et à jouer au pompier pyromane consiste essentiellement à créer une excuse pour justifier leur refus de s'acquitter de leurs obligations en matière de contrôle des armements et à chercher des raisons pour se donner les coudées franches et établir une supériorité militaire absolue.

Les dépenses militaires américaines se classent depuis longtemps au premier rang mondial, atteignant plus de 700 milliards de dollars en 2019, représentant près de 40% des dépenses militaires totales du monde et dépassant la somme des dépenses militaires des 10 pays après les États-Unis. Cependant, même être ainsi armé jusqu'aux dents ne suffit pas à répondre aux désirs de certains hommes politiques américains. Ils ont récemment modernisé leur arsenal nucléaire, abaissé le seuil d'utilisation des armes nucléaires et déployé des armes nucléaires de faible puissance. Ils ont également plaidé ouvertement en faveur de soi-disant « négociations trilatérales sur le contrôle des armements » pour se soustraire à leurs responsabilités spéciales et prioritaires en matière de désarmement nucléaire. De plus, les États-Unis ont récemment commencé à discuter de la question du redémarrage des essais nucléaires, tout comme s'ils n'avaient jamais su qu'il y avait une ligne rouge insurmontable dans le monde, ou qu'ils avaient une obsession persistante, nuire à la sécurité stratégique mondiale.

En dernière analyse, les États-Unis adhèrent à un concept de sécurité hégémonique qui met fortement l'accent sur la priorité des intérêts américains et utilisent toujours une mentalité complètement déformée pour « rechercher » délibérément des menaces externes comme un besoin de sécurité nationale américaine. Par exemple, dans le « National Security Strategy Report », les États-Unis ont ouvertement positionné la Russie et la Chine comme rivales stratégiques dans une tentative de provoquer une confrontation entre les grandes puissances. Un autre exemple est que les États-Unis recherchent aussi la suprématie spatiale et positionnent l'espace extra-atmosphérique comme un « nouveau territoire de combat ». Cette année, ils ont officiellement formé une force spatiale et prévoient de déployer des intercepteurs antimissiles dans l'espace extra-atmosphérique, augmentant le risque de militarisation de l'espace extra-atmosphérique et de le transformer en champ de bataille.

Bien sûr, les tenants de l'hégémonisme cachent parfois leur vrai visage derrière un masque. Par exemple, dans le domaine de la maîtrise des armements et de la non-prolifération, ces dernières années, les États-Unis ont concocté leur soi-disant « Rapport sur le respect des armements » chaque année, en adoptant la posture d'un arbitre et d'un juge, en faisant des commentaires irresponsables sur les politiques et pratiques de maîtrise des armements et de non-prolifération des autres pays, tout en s'étiquetant comme un « modèle ». Cependant, comment la communauté internationale pourrait-elle, malgré ce masque, ne pas reconnaître la vérité derrière ce pays qui se retire de groupes et ne respecte plus les traités ? Du retrait de l'accord global sur la question nucléaire iranienne, du Traité à portée intermédiaire, du Traité Ciel ouvert, du retrait de la signature du Traité sur le commerce des armes, à l'obstruction exclusive de la négociation du protocole de vérification de la Convention sur les armes biologiques, les États-Unis se sont placés du côté opposé de la moralité internationale. Les États-Unis sont le seul pays au monde à disposer de stocks d'armes chimiques. Les États-Unis ont retardé à plusieurs reprises la destruction des armes chimiques et s'acquittent passivement de leurs obligations. Ils sont devenus le plus grand obstacle à l'instauration d'un « monde sans armes chimiques ». Les actions des États-Unis ont gravement perturbé l'équilibre et la stabilité stratégiques mondiaux et entravé le processus de maîtrise des armements et de désarmement internationaux, ce qui a été largement condamnés par la communauté internationale. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a souligné que le comportement des États-Unis dans le domaine du contrôle des armements est devenu de plus en plus dangereux et imprévisible.

Les faits sont les plus convaincants. Le bilan des guerres et de la présence militaire des États-Unis suffisent à abasourdir n'importe qui. Au cours des quelque 240 années qui se sont écoulées depuis la fondation du pays, les États-Unis n'ont pas mené de guerre que pendant seulement 16 ans. Des universitaires occidentaux ont souligné dans le livre « L'invasion américaine : comment nous avons envahi ou sommes intervenus dans presque tous les pays de la terre » que sur plus de 190 pays reconnus par les Nations Unies, seuls 3 pays n'ont pas combattu ou subi une intervention militaire des États-Unis. Les États-Unis ont des centaines de bases militaires dans le monde, déploient des systèmes antimissiles en Asie-Pacifique et en Europe centrale et orientale, et cherchent à déployer des missiles terrestres à moyenne portée dans les régions Asie-Pacifique et Europe, dans le but de renforcer leur présence militaire et d'établir une supériorité absolue. Les États-Unis font fréquemment voler des avions de combat près de l'espace aérien d'autres pays et naviguer des navires de guerre près des eaux d'autres pays. Même au nom de la soi-disant « liberté de navigation », les États-Unis persistent à vouloir servir de police mondiale, ce qui est incompatible avec la tendance générale de la paix et du développement dans le monde.

Face aux forces indestructibles de paix et de justice, face à la vérité et face à la lumière, il n'y a pas d'issue pour quiconque est dépendant aux jeux à somme nulle et obsédé par le militarisme. Ce qu'il faut souligner, c'est que dans le monde d'aujourd'hui, aucun pays ne peut à lui seul rechercher sa propre sécurité absolue, et aucun pays ne peut espérer tirer sa stabilité sur la base des turbulences dans d'autres pays. Tout acte qui menace la sécurité mondiale rencontrera inévitablement l'opposition ferme des peuples du monde. La prévalence de la justice, la prévalence de la paix et la prévalence des peuples doivent prévaloir. Telles sont les lois d'airain qui régissent le développement de l'histoire humaine.

(Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)

(Rédacteurs :Yishuang Liu, 孙晨晨)
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