Le FCSA conforte le partenariat gagnant-gagnant entre la Chine et les pays africains

Le discours du président Xi Jinping, prononcé lors de l'ouverture de la 8e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) à Dakar en fin novembre a agréablement surpris plus d'un, notamment pour nous, issus des pays africains. Si de fortes décisions étaient attendues lors de ce forum, il reste évident que le président Xi Jinping est allé au-delà des espérances des peuples africains, des gouvernements africains.

C'est bien là une posture qui prouve une fois de plus, l'attachement de la Chine au développement de l'Afrique, au bien-être des peuples d'Afrique. Mais aussi, c'est la preuve de l'ambition qui anime la Chine : coopérer davantage avec l'Afrique grâce à un partenariat gagnant-gagnant, un partenariat axé sur le partage de la prospérité, le partage des richesses.

Le président Xi Jinping a, à nouveau, jeté les bases qui vont davantage consolider les relations sino-africaines pour un partenariat plus ouvert et inclusif entre les deux parties. Il a engagé, comme dans le passé, la Chine dans un élan de solidarité agissante avec l'Union Africaine, notamment pour arriver à vacciner 60% de la population africaine contre la COVID-19 d'ici 2022, en fournissant à l'Afrique un milliard de doses de vaccins supplémentaires.

Mais c'est aussi la réalisation de dix projets de santé pour les pays africains et l'envoi en Afrique de 1 500 professionnels médicaux et experts de santé publique. La volonté de la Chine de mettre en œuvre pour l'Afrique dix projets de lutte contre la pauvreté et d'agriculture, de soutenir le lancement de l'initiative « Cent entreprises dans mille villages » par l'Alliance des entreprises chinoises en Afrique pour les responsabilités sociales, de soutenir le programme pour la promotion du commerce, en ouvrant des « corridors verts » pour les exportations vers la Chine de produits agricoles africains, entre autres, aura un impact positif pour le continent africain. Sans parler des 300 milliards de dollars prévus pour l'Afrique dans les trois ans à venir ainsi que de l'accord pour une ligne de financement du commerce extérieur de 10 milliards de dollars à l'Afrique pour soutenir ses exportations et de la zone pilote Chine-Afrique pour la coopération économique et commerciale approfondie, le parc industriel de coopération sino-africaine dans le cadre de l'Initiative « la Ceinture et la Route ».

Ce sont là autant d'initiatives fortes et louables qui viennent soutenir l'Afrique, surtout dans un contexte pandémique très difficile et qui contribuent aussi à approfondir davantage les relations sino-africaines. Et c'est de cela dont l'Afrique a besoin. Un partenariat gagnant-gagnant qui aide à impulser son développement.

Il faut noter aussi l'engagement du président Xi Jinping à mettre en œuvre dix projets dans le domaine de l'interconnexion des infrastructures, la décision d'encourager dans les trois ans à venir les entreprises à investir au moins 10 milliards de dollars en Afrique et à mettre en place une plate-forme Chine-Afrique pour la promotion des investissements privés, ainsi que les dix projets d'industrialisation et de promotion de l'emploi à l'Afrique, la réallocation aux pays africains de 10 milliards de dollars de sa nouvelle allocation des DTS émis par le FMI sont des décisions fortes et salutaires. Et ces décisions vont concourir significativement à la relance post-COVID des économies africaines.

Le FCSA vient de démontrer une fois de plus la position stratégique et bénéfique qu'il joue aujourd'hui dans le cadre de la coopération sino-africaine. Car, en clair, il aura permis à l'Afrique de bénéficier de la part de la Chine d'investissements colossaux en terme de réalisation d'infrastructures diverses, d'échanges commerciaux, d'investissement d'entreprises chinoises en Afrique... Mais aussi, de consolider les liens étroits d'amitié et les liens culturels entre la Chine et l'Afrique. Le FCSA permet ainsi un réel partage entre Chine et l'Afrique et une solidarité agissante et de plus en plus dense entre les deux parties.

(Par Amadou DIOP, journaliste au quotidien national "le soleil"/Sénégal)