Mardi, la Grèce a salué la décision de l'Eurogroup de verser la prochaine tranche du prêt international crucial pour Athènes et de réduire sa dette souveraine.
"Nous avons lutté ensemble. Un nouveau jour commence pour tous les Grecs", a déclaré le Premier ministre grec, Antonis Samaras, à propos de l'accord atteint à Bruxelles mardi matin. 43,7 milliards d'euros (56,7 milliards de dollars) supplémentaires d'aide seront versés à la Grèce en décembre et au début de l'année 2013.
L'optimisme quant à l'avenir s'est vu dans plusieurs déclarations faites par les officiels grecs mardi.
Le ministre grec des Finances, Yannis Stournaras, a déclaré que l'accord entre la zone euro et le Fonds monétaire international "maintiendra la Grèce dans l'euro", car il offre au pays l'opportunité de rompre le cycle de la récession et du surendettement.
Les partenaires du gouvernement de coalition de centre-gauche de M. Samaras, le chef du parti socialiste PASOK, Evangelos Venizelos, et le leader du parti Gauche Démocratique, Fotis Kouvelis, ont parlé d'une "mesure décisive" permettant à la Grèce de prendre un bon départ.
Cependant, les leaders et commentateurs ont ajouté qu'il y avait encore plein de travail à abattre au niveau national et européen pour éviter la faillite, qui pourrait déstabiliser la zone euro.
La Grèce, pour sa part, doit poursuivre ses réformes structurelles pour remonter la pente, a-t-on pu lire mardi dans un article du journal Kathimerini.
Dimitris Papadimoulis, vice-leader du principal parti s'opposant au renflouement, SYRIZA, a déclaré que la décision de l'Eurogroup était un "pansement" qui repoussait les décisions douloureuses à après les élections nationales en Allemagne en automne 2013.
"Ce n'est pas une solution juste et durable qui donnera à la Grèce l'espace de respirer. La position de Mme Merkel est sur le court-terme et nuit à l'ensemble de la zone euro", a-t-il déclaré au média local.