Le chef de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran (OEAI), Fereidoon Abbasi, a déclaré mercredi que la République islamique continuera "de manière déterminée" à enrichir de l'uranium, a rapporté l'agence de presse semi-officielle Mehr.
M. Abbasi a également déclaré que l'Iran allait tester la centrale du réacteur de recherche d'Arak en utilisant "du carburant virtuel" dans un avenir proche", a indiqué le média.
"J'annonce avec conviction que le travail à la centrale du réacteur d'Arak avance selon le calendrier et sans aucun problème", a-t-il fait savoir.
Il a nié tout retard dans le lancement de la centrale dus à des problèmes techniques, affirmant: "Nous avançons avec prudence en raison de considérations sécuritaires, car l'ennemi veut endommager ce réacteur. Nous n'avons aucun problème technique ni de problèmes budgétaires".
"Tous les équipements nécessaires à la préparation du réacteur sont là", a-t-il poursuivi.
D'après un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), le réacteur de recherche en eau lourde IR-40 d'Iran, situé près de la ville d'Arak (centre), devait être opérationnel à la fin de l'année 2013.
Cependant, le dernier rapport de l'AIEA annonce que le pays a reporté le lancement du réacteur à 2014.
Les pays occidentaux suspectent les installations d'Arak ou les usines d'enrichissement d'uranium d'Iran d'être utilisées pour produire du matériel pour la production d'armes nucléaires, allégations rejetées par la République islamique.
Concernant la centrale nucléaire de Bushehr, M. Abbasi a déclaré: "Actuellement, les opérations finales au niveau du réacteur de Bushehr sont menées et les derniers tests avant que l'opérateur iranien ne prenne en charge (la responsabilité) du réacteur (des mains des Russes) sont en cours".