Le départ du président syrien Bachar al-Assad ne doit pas être une condition préalable à la résolution de la crise dans le pays, a indiqué dimanche le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Il (le départ de M. Assad) n'a pas été mentionné dans la Déclaration de Genève et ne peut pas être réalisé," a indiqué M. Lavrov au terme de sa rencontre avec son homologue ukrainien Leonid Kozhara.
Il a tenu ces propos deux jours après sa rencontre à Genève avec Lakhdar Brahimi, envoyé de paix de l'ONU et de la Ligue arabe, et le secrétaire d'Etat adjoint américain William Burns.
M. Assad a proposé la semaine dernière un plan pour résoudre la crise qui comprend une conférence sur la réconciliation nationale, la formation d'un nouveau gouvernement et une amnistie.