Le médiateur conjoint de l'ONU et la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, a mis vendredi l'accent à la nécessité d'une solution politique basée sur l'Accord de Genève et a exclu toute solution militaire à la crise en Syrie.
Le vice-ministre russe des affaires étrangères, Mikhail Bogdanov, et le secrétaire d'Etat adjoint américain, Willams Burns, se sont réunis vendredi avec M. Brahimi, au Palais des Nations Unies à Genève.
A l'issue de la réunion, M. Brahimi a confirmé que les participants étaient « tous très, très, profondément conscients de l'immense souffrance du peuple syrien qui dure depuis trop longtemps ».
L'envoyé spécial a déclaré que les délégations avaient « souligné le fait qu'une solution politique serait basée sur l'Accord de Genève du 30 juin 2012 », tout en soulignant « qu'à leurs yeux, une solution militaire n'était pas possible en Syrie ».
En répondant aux questions de la presse internationale, M. Brahimi a dit qu'il « était certain qu'il existe une absolue nécessité de continuer à travailler pour trouver une solution pacifique et que c'est la communauté internationale et particulièrement les membres du Conseil de Sécurité qui peuvent réellement créer l'ouverture nécessaire pour débuter la résolution du problème ».
Selon l'ONU, les conflits en Syrie ont causé plus de 60.000 morts depuis le 15 mars 2011, jusqu'à présent, on compte plus de 600.000 réfugiés syriens qui se trouvent à des pays voisins.