La Corée du Sud envisage d'élaborer des sanctions plus sévères contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) si cette dernière procède à un autre essai nucléaire, a rapporté jeudi un média local.
Le gouvernement envisage de mener des consultations avec les Etats-Unis, la Chine et le Japon pour discuter de sanctions plus sévères que celles imposées par la résolution 2087 de l'ONU, adoptée début janvier suite au lancement controversé d'un satellite par Pyongyang, selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Le reportage survient après que le président Lee Myung-bak ait convoqué mardi une réunion de sécurité sur l'essai nucléaire projeté par Pyongyang, et son lancement du 12 décembre, qui est considéré par des critiques comme un essai de missile déguisé.
Lors de la réunion, M. Lee a ordonné "une disponibilité militaire forte" en réponse à "l'escalade de tensions militaires dans la péninsule coréenne", selon Cheong Wa Dae (présidence coréenne).
La RPDC, qui a défendu son droit de lancer un satellite à des fins pacifique et scientifque, s'est engagée récemment à procéder à "un essai nucléaire de haut niveau" et à continuer ses lancements de roquettes de longue portée pour protester contre les sanctions.