Mardi, le gouvernement bulgare a déclaré que deux individus possédant des liens avec le groupe militant libanais Hezbollah étaient derrière l'attentat mortel contre un bus touristique à l'aéroport de Burgas en juillet dernier, mais l'opposition a affirmé qu'il n'avait aucune preuve.
"Nous pouvons émettre l'hypothèse raisonnable que deux personnes, dont la véritable identité a été découverte, appartiennent à la branche militaire du Hezbollah", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Tsvetan Tsvetanov, après une réunion du Conseil consultatif de la sécurité nationale.
Ils étaient en possession de passeports canadien et australien et "vivaient au Liban depuis 2006 et 2010", selon M. Tsvetanov.
Les enquêtes ont montré que trois personnes étaient impliquées dans l'attaque, selon M. Tsvetanov.
Le ministre espère que le Liban, l'Australie, le Canada et les agences des autres pays européens coopèreront pleinement avec les autorités bulgares dans l'enquête sur l'attentat.
Mais Sergueï Stanishev, leader du principal parti d'opposition, le Parti socialiste bulgare, a déclaré: "Il est difficile de parler de preuves définitives et concluantes".
D'après M. Stanishev, le gouvernement a adopté cette position en raison des pressions extérieures.
L'explosion a tué cinq touristes israéliens, leur chauffeur bulgare et le kamikaze. Une trentaine de personnes ont été blessées.