Les Etats-Unis et la France examinent les moyens d'accélérer la transition politique en Syrie, a déclaré mercredi à Paris le nouveau secrétaire d'Etat américain John Kerry.
"Nous examinons et développons les moyens d'accélérer la transition que le peuple syrien recherche et mérite", a précisé M. Kerry lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, à l'issue de leur entretien au Quai d'Orsay.
Cette question sera discutée lors de la conférence du Groupe des "Amis de la Syrie" jeudi à Rome, a-t-il indiqué.
Rappelant que la France a été parmi les premiers pays à reconnaître la coalition de l'opposition en Syrie et a apporté son soutien aux rebelles syriens, M. Fabius a appelé à intensifier les efforts destinés à "encourager l'opposition" en vue "d'avoir un nouveau régime".
"Nous allons travailler ensemble pour atteindre un résultat le plus rapidement possible", a déclaré le ministre français.
MM Fabius et Kerry ont également discuté du programme nucléaire iranien.
Récemment, les six puissances mondiales du groupe 5+1, à savoir les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie, la Chine, puis l'Allemagne, ont proposé d'alléger les sanctions imposées à l'Iran en échange de concessions concernant son programme nucléaire controversé.
M. Kerry est arrivé mercredi à Paris. Le nouveau secrétaire d'Etat américain, qui a pris ses fonctions le 1er février pour succéder à Hillary Clinton, a déjà visité la Grande-Bretagne et l'Allemagne lors de sa première tournée à l'étranger en tant que ministre, qui le conduira également en Italie, en Turquie, en Egypte, en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar.
Après une visite d'une demi-journée à Paris, M. Kerry s'est rendu à Rome où il devra rencontrer les responsables de l'opposition syrienne.