Des centaines de combattants jihadistes étrangers ayant rejoint les combats contre les troupes syriennes ont été vus quittant la Syrie mardi via les frontières avec la Turquie voisine, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme basé en Grande-Bretagne.
La raison derrière ce retrait reste vague, selon l'observatoire, citant un combattant qui déclarait que ses camarades "ont été retirés de Syrie pour rejoindre les Jihadistes au Mali".
L'Observatoire a indiqué que les combattants se sont retirés de la province Idlib dans le nord-ouest de la Syrie, point chaud majeur dans le conflit syrien.
Le gouvernement syrien accuse depuis longtemps la Turquie de permettre aux combattants radicaux étrangers de passer sur son territoire dans le but de combattre l'administration syrienne.
Par ailleurs, la force aérienne syrienne a bombardé la ville de Kureen à Idlib plus tôt dans la journée, a indiqué l'Observatoire.
La Syrie est en conflit depuis presque deux ans, et des milliers de personnes sont soit mortes soit blessées. Aucune solution prévisible n'a été proposée car les deux parties en conflit ont leur propre vision de la solution et du dialogue politique.
Lundi, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al- Muallem, a déclaré que son gouvernement était prêt à parler avec toutes les parties désireuses de dialoguer, y compris les rebelles armés sur le terrain, tout en luttant contre le terrorisme.
Pour sa part, le chef de la coalition de l'opposition à l'étranger, Moaz al-Khatib, a déclaré que son groupe était prêt à aller n'importe où pour "apaiser les souffrances des Syriens".