Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré lundi que la Turquie n'acceptera pas à une entité distincte dans le nord de la Syrie, au milieu des rapports que les Arabes et les Kurdes ont récemment signé un accord pour gouverner conjointement des territoires à la frontière turque.
Le Premier ministre a déclaré aux médias turcs dans un avion en cours de route des Emirats Arabes Unis à Ankara que l'intégrité de la Syrie est "très, très importante" pour la Turquie et qu'Ankara n' aimera pas que la situation dans le nord de l'Irak se reproduit pas en Syrie.
Le journal "Today' s Zaman" a cité M. Erdogan comme disant que l'Arabie saoudite, la Jordanie, l'Egypte et la Turquie sont contre la division de la Syrie et que "nous n' accepterons pas - si Dieu le permet - qu' une telle situation se reproduit".
Toute entité autonome dans le nord de la Syrie va entraver l'intégrité du pays, a-t-il noté, ajoutant qu'Ankara ne tôlera pas un développement qui apporte ce genre de changement.
M. Erdogan a déclaré que la frontière syrienne avec la Turquie n'est pas totalement contrôlée par des militants kurdes liés au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Il y a des zones contrôlées par les Arabes, les Turkmènes et les Kurdes qui ne sont pas affiliés avec les militants kurdes, et cette situation pose des défis importants pour la Turquie, a-t-il conclu.