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Les armes chimiques, une épée de Damoclès au-dessus de la tête du Gouvernement syrien

( le Quotidien du Peuple en ligne )

15.05.2013 à 15h44

Récemment, la révélation de plusieurs cas d'utilisation d'armes chimiques en Syrie a provoqué l'émoi dans la communauté internationale. Qui, du gouvernement syrien ou de l'opposition à utilisé des armes chimiques, c'est la question que tout le monde se pose aujourd'hui. Tant le Gouvernement syrien que l'opposition ont nié avoir utilisé des armes chimiques. Les Nations Unies ont demandé l'organisation d'une enquête sur le terrain. Le fait que le gouvernement syrien ait récemment accepté que les Nations Unies se rendent à Alep pour y mener une enquête sera bénéfique à la découverte de la vérité.

Avant même l'annonce des résultats de l'enquête des Nations Unies, plus d'une puissance occidentale a souligné à maintes reprises que le régime syrien a très probablement utilisé des armes chimiques. Mais le manque de preuves suffisantes pour conclure en ce sens fait qu'il est difficile de convaincre l'opinion publique.

Il est bon de noter que la première fois que l'on a entendu dire que le régime syrien aurait pu utiliser des armes chimiques figure dans une lettre adressée au Bureau du Président du Congrès des États-Unis le 25 avril. Aux termes de la lettre, selon des preuves de l'incident recueillies sur le site en Syrie, ainsi que suite à des contrôles faits sur les victimes potentielles, il s'avère que le Gouvernement de Bachar al-Assad aurait utilisé des armes chimiques dans sa bataille avec l'opposition, y compris du gaz sarin. Cette lettre a cependant ajouté que l'on ne pouvait pas être tout à fait sûr ce ces affirmations.

La première fois où cette affirmation a été lancée correspond précisément au moment où les forces gouvernementales syriennes ont remporté des victoires successives sur le terrain face à l'opposition armée. Comme nous le savons tous, dans la guerre en Syrie, l'opposition armée n'a pas obtenu une victoire écrasante ; au contraire, les forces gouvernementales tiennent toujours fermement le contrôle de la plupart des quartiers de Damas, Homs et Alep. En outre, les forces gouvernementales ont repris au début avril l'aéroport d'Alep, situé près du village d'Al-Aziza, d'importance stratégique, mettant en échec les tentatives de l'opposition de conquérir la zone de l'aéroport d'Alep.

Depuis que les Etats-Unis ont affirmé que « La Syrie aurait pu utiliser des armes chimiques », on a souvent entendu des responsables américains le dire à plusieurs reprises, mais sans être en mesure de donner de preuves suffisamment convaincantes. Au contraire, un membre de la Commission d'enquête de l'ONU sur les violations des droits de l'homme en Syrie, Carla Del Ponte, estime elle que c'est l'opposition syrienne qui aurait pu utiliser du gaz sarin dans le conflit.

Voir les Etats-Unis répéter constamment et faire tout un plat au sujet de la question des armes chimiques, et avant comme après tenir des propos contradictoires, fait que l'opinion publique ne peut s'empêcher de penser qu'ils ont des « arrière-pensées ».

Face à cette mise en garde américaine contre la Syrie, de ne pas franchir cette « ligne rouge » qu'est l'utilisation d'armes chimiques, faute de quoi les Etats-Unis pourraient être contraints d'intervenir militairement, un commentateur français a affiché son désaccord. Il a un jour déclaré à ce sujet que l'interdiction de l'utilisation d'armes chimiques devait être une « ligne rouge », et ne devait pas être un « chiffon rouge » (qui signifie « intimidation»).

En effet, le comportement des États-Unis ressemble fort à une sorte de chantage. Dès qu'ils voient que le gouvernement syrien est un peu plus à l'aise, ils brandissent les « armes chimiques » pour faire peur ; mais dès qu'ils voient l'opposition traverser un moment difficile, ils disent vouloir leur fournir des armes lourdes (mais en fait, ils n'en ont pas livré). Ce qui fait que la question des armes chimiques est devenue une épée de Damoclès au-dessus de la tête du gouvernement syrien.

Le gouvernement syrien s'est solennellement engagé à ne pas utiliser d'armes chimiques sur le champ de bataille contre son propre peuple. Comme les forces gouvernementales syriennes ont jusqu'à présent toujours eu l'initiative sur le champ de bataille, elles n'ont d'ailleurs pas besoin de le faire. Il est au contraire bien plus possible que se soient certaines organisations terroristes infiltrées dans le camp de l'opposition syrienne qui aient utilisé des armes chimiques. En décembre de l'année dernière, l'organisation terroriste Front al-Nosra a capturé, à l'est d'Alep, une usine chimique de production de soude caustique et d'acide chlorhydrique du nom de SYSACCO. Cette nouvelle a suscité la plus grande inquiétude dans le gouvernement syrien, craignant que les terroristes n'utilisent l'usine de produits chimiques pour fabriquer des armes chimiques susceptibles d'être utilisées sur le champ de bataille. L'attaque à l'arme chimique qui s'est produite dans la région d'Alep pourrait bien être liée à ce groupe de personnes.

Il ne fait aucun doute qu'il faut interdire à toute personne l'utilisation d'armes chimiques en Syrie. Toutefois, afin d'éliminer ce risque, nous devons d'abord essayer d'apaiser les flammes de la guerre en Syrie, par le biais d'une solution politique négociée à la crise syrienne, qui est la seule façon d'y parvenir. Espérons que, dans le processus de règlement de la crise en Syrie il y ait davantage de propositions de paix que de chantage.

Auteur: Ren Yaqiu

Date: 14 mai 2013

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