Le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls a déclaré lundi que les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris disposaient de "pistes sérieuses" pour retrouver la personne qui a blessé samedi à l'arme blanche un militaire à La Défense (ouest parisien), précisant qu'il pourrait s'agir d'un "acte terroriste".
Les enquêteurs disposent de "pistes sérieuses" a déclaré lundi matin sur Canal+ le ministre de l' Intérieur, ajoutant le même jour lors du talk show Orange-Le Figaro que "des éléments laissent à penser qu'il s'agit d'un acte terroriste".
Samedi en fin d' après-midi un militaire de 25 ans, Cédric Cordier, qui patrouillait dans le quartier d' affaires de La Défense dans le cadre du plan Vigipirate, a été blessé à l' arme blanche à la nuque par un homme toujours activement recherché.
Le jeune soldat avait été admis samedi à l' hôpital militaire de Percy à Clamart (région parisienne), d' où il est sorti lundi matin, rapporte lundi la presse française.
Cité lundi par le journal Le Parisien, un haut fonctionnaire a indiqué que les enquêteurs disposent de photographies "très intéressantes et de bonne qualité".
Ces photographies ont été extraites des nombreuses images de vidéosurveillance dont disposent les enquêteurs pour tenter d' identifier l' agresseur, dont l'itinéraire a pu être retracé, indique la presse française.
Selon Le Figaro, l'homme "aurait déambulé une vingtaine de minutes dans le grand hall de la Défense, où s'est déroulée l'agression" et aurait croisé sa victime un quart d' heure avant de passer à l' acte.
L' agresseur, qui portait "un petit chapeau et une tenue noire" aurait également été "filmé en train de faire une prière, à proximité des lieux des faits", explique une source proche de l'enquête citée par Le Parisien.
Cette agression a eu lieu trois jours après celle d' un militaire britannique à Londres, qui a été tué en pleine rue à l'arme blanche par deux hommes qui ont été interpelés.