La condamnation maximale encourue par le soldat américain Bradley Manning pour avoir divulgué des informations publiées par WikiLeaks a été ramenée mardi de 136 à 90 ans, par un juge militaire qui a indiqué que certaines de ses infractions étaient étroitement liées.
Cette décision est en grande partie une victoire pour les avocats de la défense, qui avait plaidé pour une peine d'un maximum de 80 ans. Pourtant, le soldat de 25 ans devrait passer la plupart, sinon la totalité, de ses dernières années dans une prison de Fort Leavenworth, au Kansas.
La phase de condamnation de la Cour martiale pour juger Manning est déjà dans sa deuxième semaine. Le jeune américain a été reconnu coupable il y a quelques jours de vingt chefs d'accusation, dont six infractions pour espionnage, cinq accusations pour vol et une charge fédérale pour fraude informatique après avoir divulgué plus de 700 000 documents depuis un réseau informatique du gouvernement, alors qu'il travaillait comme analyste du renseignement en Irak en 2010.