Le porte-parole de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran, Behrouz Kamalvand, a rejeté mardi par les allégations d'un groupe d'opposition iranien en exil sur l'existence, dans le pays, d'un site militaire souterrain caché à des fins nucléaires, a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.
M. Kamalvand a expliqué que ces allégations sont "redondantes et sans fondement", affirmant qu'elles sont destinées à influencer l'"atmosphère positive" créée entre l'Iran et le groupe dit P5 +1 (Grande-Bretagne, Chine, France, Russie, Etats-Unis et Allemagne) lors des récents pourparlers sur le programme nucléaire iranien.
Lundi, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), basé à Paris, a indiqué que ses sources à l'intérieur du pays ont confirmé l'existence d'un site militaire installé dans un tunnel de 600 mètres fortement gardé dans la province d'Ispahan (centre). Le groupe a néanmoins précisé qu'il ne peut savoir avec certitude ce qui se passe à l'intérieur du tunnel car la zone est hautement sécurisée.
Par ailleurs, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Hossein Dehqan, a lui aussi rejeté les allégations, estimant qu'elles ont pour but de saper les négociations nucléaires en cours et de tromper l'opinion publique mondiale, a rapporté la chaîne de télévision Press TV.
De tels stratagèmes ne peuvent affaiblir la détermination de la République islamique à faire avancer son programme nucléaire "pacifique" ni saboter les négociations avec le groupe P5+1, a ajouté le ministre, cité par Press TV.