Réagissant à la visite du Premier ministre japonais Shinzo Abe au sanctuaire Yasukuni de Tokyo, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki- moon, a indiqué qu'il est "très regrettable" que la tension du passé afflige encore la région.
"Le secrétaire général et au courant de la visite du Premier ministre japonais au sanctuaire Yasukuni ainsi que d'une forte réaction de la Chine et de la République de Corée", a déclaré le porte-parole du secrétaire général.
"Il est très regrettable que la tension du passé afflige encore la région. Le secrétaire général est constant pour appeler les pays de la région à adopter une opinion commune et à comprendre leur histoire partagée", a fait savoir le porte-parole.
M. Ban "a souligné la nécessité d'être sensible vis-à-vis des sentiments des autres, notamment la mémoire des victimes, de se concentrer sur la construction de la confiance mutuelle et le renforcement du partenariat".
"Les leaders assument les responsabilités spéciales à cet égard, alors que la région doivent s'efforcer de tourner vers l'avenir et être harmonieux", a-t-il indiqué.
Abe a prié jeudi au sanctuaire Yasukuni de Tokyo où sont honorés 14 criminels de guerre japonais de classe A de la Seconde Guerre mondiale et qui est un symbole du militarisme passé du Japon. C'est la première fois depuis sept ans qu'un Premier ministre japonais a visité le sanctuaire. La dernière a été effectuée en 2006 par le chef du gouvernement japonais de l'époque Junichiro Koizumi.
La visite d'Abe au sanctuaire Yasukuni a provoqué une forte condamnation de pays voisins, notamment la Chine et la Corée du Sud, qui étaient tous deux victimes de l'agression japonaise pendant la Seconde guerre mondiale.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Qin Gang a déclaré que la Chine "proteste et condamne fermement les méfaits du dirigeant japonais".
Il a souligné que l'acte d'Abe blanchit l'agression japonaise, renverse le procès de la communauté internationale du militarisme japonais et défie l'ordre international d'après-guerre.
Les actes du dirigeant japonais donne aux voisins asiatiques et à la communauté internationale toutes les raisons d'être vigilants et de profondément préoccupés par la route que le Japon suivra dans l'avenir.
Jeudi, le gouvernement sud-coréen a officiellement condamné la visite d'Abe au sanctuaire Yasukuni.