Le président français François Hollande a condamné vendredi le "lâche attentat" de Beyrouth, qui a entraîné la mort d'un proche de l'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri.
"Le Président de la République condamne le lâche attentat perpé tré ce matin dans le centre-ville de Beyrouth qui a fait de nombreuses victimes et causé la mort de l'ancien ministre Mohammed Chatah", indique le communiqué de l'Elysée.
Le document officiel précise que M. Hollande s'est entretenu au téléphone avec son homologue libanais, Michel Suleiman, auquel "il a réitéré tout son soutien pour préserver la stabilité et la s écurité du Liban".
"(Le chef d'Etat français) appelle toutes les parties à oeuvrer à la préservation de l'unité du pays", conclut le communiqué.
Un attentat à la voiture piégée a été perpétré vendredi matin dans le centre-ville de Beyrouth, faisant 5 morts, y compris M. Chatah, ancien ministre des Finances libanais et membre du "Mouvement du 14-mars", coalition politique hostile à l'ingérence du régime syrien dans les affaires libanaises.