Le troisième sommet sur la sécurité nucléaire (SSN) ayant pour objectif d'empêcher le terrorisme nucléaire dans le monde entier, a démarré lundi à La Haye.
Les dirigeants mondiaux débattront de la manière de prévenir le terrorisme nucléaire durant le sommet, a indiqué le Premier ministre néerlandais Mark Rutte dans son discours à la session d'ouverture lundi après-midi.
"Et pour être plus précis, de la manière dont nous pouvons nous assurer que les matières nucléaires ne termineront pas entre les mains de terroristes et que les substances nucléaires seront utilisées plus efficacement et entreposées de manière plus sûre", a-t-il ajouté.
La principale responsabilité revient aux gouvernements nationaux afin d'empêcher les acteurs non-étatiques et les terroristes d'acquérir les armes les plus dévastatrices, a souligné le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon.
"Mais la coopération et l'assistance internationales sont indispensables", a dit le chef de l'ONU, appelant à faire davantage pour détecter et empêcher l'acquisition non autorisée de substances en dehors des contrôles réglementaires.
La session d'ouverture a été suivie d'une réunion plénière.
L'événement d'une durée de deux jours vise à réduire les quantités de substances nucléaires dangereuses dans le monde, à améliorer la sécurité de toutes les matières nucléaires et sources radioactives, ainsi qu'à renforcer la coopération internationale.
Le président chinois Xi Jinping et les dirigeants de plus de cinquante pays et organisations internationales sont réunis à La Haye pour le sommet.
Le SSN est devenu une plateforme importante pour répondre aux questions concernant la sécurité nucléaire depuis qu'il a été réuni pour la première fois à Washington en 2010. Le second sommet a été tenu à Séoul en 2012.