Le nouveau Premier ministre français, Manuel Valls, a indiqué mardi après-midi dans un discours de politique générale devant l'Assemblée nationale que le chômage "assommait" le pays depuis des décennies.
"Il y a moins de jeunes chômeurs qu'il y a un an, mais cela ne suffit pas", a estimé Manuel Valls, soulignant que "sans une croissance plus forte, nous ne pourrons rien".
"Nous avons besoin de nos entreprises, de toutes nos entreprises. Entreprendre, créer, prendre des risques, c'est cette démarche positive que je vais encourager car elle fait du bien à notre pays", a indiqué M. Valls en évoquant le pacte de responsabilité lancé au début de l'année par le président François Hollande.
"Le monde dans lequel la France agit est riche d'opportunités mais il peut aussi être violent ... Dans une économie globalisée, nos entreprises font face à une concurrence mondiale qui ne leur fait pas de cadeau", a-t-il dit.
"Face à ces mutations, nous devons nous mettre au niveau le plus élevé et développer notre productivité, notre compétitivité, notre attractivité", a insisté M. Valls. "Nous devons renforcer notre commerce extérieur, notre tourisme, notre technologie dans bien des domaines. C'est notre but dans notre diplomatie économique", a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, le nouveau Premier ministre français a rendu hommage aux soldats français engagés au Mali et en Centrafrique. En réaction aux accusations du président rwandais de complicité de la France dans le génocide rwandais, il a déclaré : "je n'accepte pas les accusations injustes et indignes qui disent que la France a pu être complice d'un génocide au Rwanda alors que la France a toujours cherché à séparer les belligérants."