Les présidents français et américain, la chancelière allemande et les Premiers ministres britannique et italien ont, lors d'une conférence téléphonique vendredi sur l'Ukraine, souligné l'importance de la mise en œuvre "effective" de l'accord de Genève afin de permettre "une sortie de crise" en Ukraine et ont évoqué "l'adoption de nouvelles sanctions par la communauté internationale à l'encontre de la Russie", a annoncé l'Elysée dans un communiqué.
Le président français François Hollande s'est entretenu, vendredi en début d'après-midi, avec le président américain, la chancelière allemande et les Premiers ministres britannique et italien de la situation en Ukraine, selon le communiqué.
"Les chefs d'Etat et de gouvernement ont souligné l'importance d'une mise en œuvre effective de l'accord de Genève du 17 avril dernier, afin de permettre une sortie de crise en Ukraine et prévenir la dégradation de la situation sur le terrain", a indiqué l'Elysée dans ce communiqué.
Ils ont rappelé leur "exigence" que le processus démocratique en Ukraine puisse être mené à bien. La tenue de l'élection présidentielle le 25 mai prochain est essentielle pour permettre aux Ukrainiens de décider "librement et en toute transparence" de leur avenir, précise le communiqué.
"La Russie, conformément aux engagements qu'elle a pris à Genève, doit contribuer à la désescalade, en s'abstenant de déclarations provocatrices ou de manœuvres d'intimidation. L'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine doivent être pleinement respectées", indique l'Elysée.
Les chefs d'Etat et de gouvernement ont appelé à une réaction rapide du G7 et évoqué l'adoption de nouvelles sanctions par la communauté internationale à l'encontre de la Russie.
Ils sont convenus de demander le renforcement du rôle de la mission d'observation de l'OSCE en Ukraine, selon le communiqué.