Les députés doivent entamer mardi après-midi l'examen de la réforme ferroviaire à l'origine du conflit, alors que la grève à la SNCF entre dans son septième jour, avec une amélioration du trafic, rapporte mardi la presse française.
"Du mieux pour ce septième jour de grève. Les usagers devraient connaître une 'amélioration notable' du trafic ferroviaire", écrit mardi matin le site d'information France TV Info.
"Mardi 17 juin, le trafic s'améliore légèrement sur Transilien, TER et TGV", indique de son côté la SNCF sur son site Internet.
Par ailleurs, "les circulations qui permettent aux candidats au baccalauréat de rejoindre les centres d'examen seront à nouveau particulièrement suivies et font l'objet d'une information spécifique", précise la compagnie.
Alors que les députés doivent commencer à examiner dans l'après-midi le texte sur la réforme ferroviaire, qui propose de réunir en un même groupe la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) et de Réseau ferré de France (RFF), des cheminots s'étaient rassemblés mardi matin aux abords du Parlement pour protester contre le projet, rapporte la presse française.
Selon les syndicats, ce projet pourrait notamment faire peser des menaces sur la sécurité et l'emploi.
Invité mardi matin sur I>Télé, le secrétaire général du syndicat CGT, Thierry Lepaon, a réaffirmé que la grève a pour objectif "de défendre le service public ferroviaire", avec un "service public ferroviaire unifié", précisant que "c'est aux cheminots de décider en assemblée générale" des suites à donner au mouvement.
"La loi va passer, elle sera votée", a assuré de son côté le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, invité mardi matin sur RMC. Selon lui, "les arguments invoqués par les grévistes n'ont rien à voir avec le projet de loi".
D'après un sondage de l'Institut Harris Interactive publié mardi dans Le Parisien, plus des trois quarts des Français (76%) se disent opposés à la grève des cheminots, même s'ils ne sont que 34% à connaître les raisons du conflit.
Lundi, le taux de participation au mouvement était de 14,8%, contre 27,64% le premier jour de grève, indique mardi Le Parisien.
Interrogé lundi matin sur France Info, le Premier ministre Manuel Valls avait déclaré qu'il était "temps d'arrêter cette grève (...) qui coûte cher" à la France.