Le président ukrainien Petro Porochenko et la chancelière allemande Angela Merkel ont discuté par téléphone dimanche de la situation dans l'est de l'Ukraine et de l'enquête sur le crash de l'avion de ligne malaisien.
Les deux dirigeants ont convenu que la clé était d'empêcher les insurgés d'obtenir des armes et d'autres matériels militaires, soulignant l'importance de la mission d'observation de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) déployée aux points de contrôle et le long de la frontière, a rapporté l'agence de presse Interfax citant le service de presse du président ukrainien.
M. Porochenko a informé Mme Merkel des efforts ukrainiens pour assurer une enquête internationale la plus transparente possible et la plus efficace possible sur le crash de l'avion malaisien.
M. Porochenko a également eu une conversation téléphonique avec son homologue français François Hollande, faisant savoir à ce dernier que la présidence ukrainienne avait obtenu des images satellites du site de lancement d'où un missile aurait été tiré pour abattre le Boeing 777 de la Malaysia Airlines, a indiqué l'agence Interfax citant toujours le service de presse présidentiel.
Le gouvernement de Kiev et les insurgés dans l'est de l'Ukraine se sont accusés mutuellement d'être responsables du crash. Les insurgés ont estimé que l'avion malaisien avait été abattu par les forces ukrainiennes, tandis que Kiev affirmait que ses forces armées n'avaient tiré sur aucun objet volant dans la région où l'avion de ligne s'est écrasé.
Par ailleurs, Angela Merkel a également eu une conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutien dimanche soir.
Les deux dirigeants ont admis qu'il était important pour toutes les parties prenantes au conflit ukrainien d'assurer les conditions nécessaires pour une enquête internationale indépendante sur le crash, a fait savoir le service de presse du Kremlin.
Ils ont réitéré que la première priorité pour obtenir la résolution pacifique de la crise ukrainienne était de "mettre immédiatement un terme aux opérations de combat et de reprendre le processus de négociations de paix, selon le Kremlin.