Au moins 27 personnes ont trouvé la mort jeudi dans des affrontements et des attentats à la bombe à travers l'Irak, a-t-on appris de sources policières.
Dans la province de Salahudin, quatre policiers ont été tués et onze autres blessés dans diverses attaques à la bombe menées sur la route, dans l'est de la région d'Ishaqi, à 110 km au nord de Bagdad, a déclaré à Xinhua une source policière.
A Duluiyah, à 90 km au nord de la capitale, les combattants tribaux sunnite, soutenus par la police et l'aviation de l'armée, ont riposté une attaque des militants sunnites membres du groupe l'Etat islamique (EI), tuant au moins dix éléments de l'EI, selon la même source.
Dans la même province, quatre membres de l'EI ont été abattus par un tireur isolé non identifié au village d'al-Zuwiyah, près de la ville de Baiji, à 200 km au nord de Bagdad.
D'autres endroits de la province de Salahudin, la police et les résidents armés ont tenté de repousser les insurgés de l'EI, qui ont lancé plusieurs attaques contre des villes et des villages.
Près de Bagdad, une bombe a explosé sur une route lors du passage d'une patrouille de l'armée irakienne, dans la région de Mashahda, tuant un officier et un soldat, a déclaré une source de la police.
Dans la province d'Anbar, un civil a été tué et trois autres blessés par des obus de mortier dans la ville de Fallujah, à 50 km à l'ouest de Bagdad, a révélé une source médicale de la ville.
Dans la province de Diyala, un hélicoptère de l'armée irakienne a attaqué une position des insurgés dans la région de Himreen, tuant au moins trois hommes armés.
Dans la même province, deux civils ont été tués et un autre blessé au cours de deux attaques près de la ville de Maqdadiyah, à quelque 100 km au nord-est de Bagdad.
La situation sécuritaire en Irak se détériore depuis le 10 juin, date à laquelle des affrontements sanglants avaient opposé les forces de sécurité à des centaines de militants sunnite qui ont pris le contrôle de Mossoul (nord).