En Belgique, les négociateurs de la coalition "suédoise" entendent mettre l'Etat au régime pour rencontrer les engagements européens auxquels a souscrit le Royaume.
Les négociateurs du nouveau gouvernement fédéral entendent "prioritairement" restreindre les dépenses de l'Etat pour réaliser l'effort de 17 milliards d'euros à fournir durant la législature, rapporte mardi le site d'information belge Levif.be.
"Il faut au maximum réduire les dépenses et veiller à respecter les engagements européens", a déclaré le président de l'Open Vld Alexander De Croo.
Néanmoins, on ne pourra "pas tout de suite" discuter de l'opportunité de trouver de nouvelles recettes, a-t-il insisté.
A en croire celui-ci, "on ne va pas commencer avec de nouvelles taxations, ce ne serait pas une bonne chose de payer plus alors qu'il existe avec les quatre partis (N-VA, CD&V, MR, Open Vld) une opportunité de faire autrement".
Pour sa part, le ministre sortant du Budget, Olivier Chastel (MR) appelle également à des réductions de dépenses mais n'exclut pas, "le cas échéant", de nouvelles recettes.
Il faudra 12 ou 13 milliards pour retrouver l'équilibre auxquels il faut ajouter quelques milliards supplémentaires pour assainir les finances publiques, a-t-il indiqué.
Pour lui, il faudra trouver un bon "équilibre" entre recettes et dépenses.
Le prochain gouvernement entend faire de l'emploi sa priorité, ce qui nécessitera de baisser les charges patronales et favoriser la consommation, a-t-il rappelé.