La société européenne Arianespace, chargée de lancement des 5e et 6e satellites du système européen de navigation Galileo, a annoncé samedi une anomalie d'injection des deux satellites lancés la veille.
"Les observations complémentaires collectées après la séparation des satellites de la mission Soyouz VS09 pour Galileo FOC (Full operationnal capability) M1 mettent en évidence un écart entre l'orbite atteinte et celle prévue", a indiqué Arianespace dans un communiqué de presse.
Les satellites ont été mis sur une orbite plus basse que prévue, a rapporté la presse française.
Suite à l'annonce faite par Arianespace disant que les satellites n'ont pas atteint l'orbite visée, l'Agence spatiale européenne a déclaré que les équipes des industriels et des agences impliquées dans la mise à poste des satellites examinent les potentielles implications sur la mission, soulignant que les signaux des deux satellites ont été acquis et ceux-ci sont en sécurité, sous le contrôle du Centre européen des opérations spatiales (ESOC), le centre des opérations de l'ESA situé à Darmstadt, en Allemagne.
Selon Arianespace, des informations seront données à l'issue d'une première revue d'exploitation des données du vol, qui se tiendra le 23 août 2014.
Les cinquième et sixième satellites du système européen de navigation Galileo sont lancés vendredi à 14h27 heure locale de Paris (12h27 GMT) à bord d'une fusée Soyouz depuis le Centre spatial guyanais. Comme prévu, environ 3 heures et 48 minutes après le décollage du lanceur Soyouz, les deux satellites se sont séparés de la fusée et auraient dû être placés sur l'orbite circulaire visée à 23.522 km d'altitude, pour s'ajouter aux 4 premiers satellites de la constellation Galileo qui ont été lancés par paire en octobre 2011 et en octobre 2012 avec deux fusées Soyouz.