L'Egypte a démenti dimanche être impliquée dans des frappes aériennes menées contre des positions d'islamistes dans la capitale libyenne, Tripoli.
"L'Egypte dément clairement les informations circulant dans la presse selon lesquelles des avions de combat égyptiens auraient frappé des positions tenues par des milices islamistes armées dans la capitale libyenne", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Les islamistes libyens ont déclaré que l'Egypte et les Emirats arabes unis étaient derrière les récentes frappes aériennes menées vendredi soir contre leurs bases dans les alentours de l'aéroport de Tripoli, qui ont tué 11 combattants.
"Les informations de la presse sont erronées et infondées", poursuit le communiqué, qui ajoute que "l'Egypte suit de près l'évolution de la situation sécuritaire et politique en Libye et espère qu'un gouvernement national sera rapidement formé de sorte à consolider la nation libyenne et à préserver l'unité et la sécurité de son territoire".
Les groupes armés islamistes ont subi des frappes aériennes sporadiques cette semaine, mais l'identité des avions de guerre demeure un mystère. Dans un communiqué publié lundi, l'armée de l'air libyenne a affirmé détenir des preuves que les frappes aériennes avaient été effectuées par des avions étrangers.
Bien que l'Egypte soit menacée à sa frontière occidentale, le pays a démenti a plusieurs reprises avoir la moindre intention de participer à des raids en Libye.
L'Egypte a toutefois commencé début août à évacuer des milliers de ses ressortissants coincés à la frontière entre la Tunisie et la Libye. La communauté égyptienne en Libye compte 1,6 million de personnes.