La démission du Premier ministre marque le point culminant de la liberté en Pologne

( Source: Xinhua )

12.09.2014 13h33

Le président polonais Bronislaw Komorowski a indiqué jeudi que la démission du Premier ministre Donald Tusk était associée à un événement sans précédent. De son point de vue, le choix de Tusk comme président du Conseil européen est un point culminant dans les 25 années de liberté de la Pologne.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a démissionné mardi de son poste après avoir été choisi comme président du Conseil européen. Komorowski a accepté jeudi sa démission.

Selon les médias polonais, Komorowski aurait dit: "La démission aujourd'hui du Premier ministre et de tout son gouvernement est un événement sans précédent... L'événement est une source de satisfaction... Parce que d'une certaine manière, c'est un point culminant pour le 25ème anniversaire de la liberté de la Pologne, et ses 10 ans d'appartenance à l'UE."

Komorowski a expliqué qu'il comptait sur la coopération de Tusk, en tant que président du Conseil européen, pour convaincre la société polonaise d'entrer dans la zone euro, et que le choix de Tusk à ce poste était sans doute une circonstance favorable qui aidera à faire valoir le point de vue polonais sur les questions les plus importantes de l'UE.

Après que sa démission ait été acceptée, Tusk a remercié tout un chacun pour sa coopération au cours de ces années en tant que Premier ministre et a exprimé ses regrets pour les possibles projets inaboutis. Il a souligné que la coopération avec Komorowski s'était toujours très bien passée et que le fait d'assumer la charge de Premier ministre avait été la meilleure période de sa vie.

Il a cependant ajouté: "Si je n'étais pas sûr à 100% qu'il est possible de transformer les intérêts communs de l'UE et de la république de Pologne en un grand intérêt public, je n'accepterais pas cette mission." Il a poursuivi en disant qu'il espérait faire usage de son nouveau rôle pour le bien de la Pologne.

Komorowski a accepté jeudi la démission de Tusk, tout en lui demandant d'assumer sa charge jusqu'à ce qu'un nouveau Premier ministre soit nommé.