Les Etats-Unis vont accentuer leurs sanctions contre la Russie

( Source: Xinhua )

12.09.2014 13h38

Les Etats-Unis vont renforcer et étendre les sanctions contre les secteurs de la finance, de l'énergie et de la défense en Russie "en réponse à ses actes illégaux en Ukraine," a indiqué jeudi le président américain Barack Obama.

Ces mesures vont augmenter l'isolement politique de la Russie ainsi que le coût économique pour le pays, particulièrement dans des domaines importants pour Vladimir Poutine et ceux qui lui sont proches, a expliqué Obama, ajoutant que son administration préciserait vendredi les contours des nouvelles sanctions.

Les Etats-Unis mettent en oeuvre une nouvelle série de mesures punitives "au regard des actes de la Russie pour déstabiliser encore plus l'Ukraine au cours du mois dernier, y compris par la présence de forces russes lourdement armées dans l'est de l'Ukraine," a indiqué Obama dans un communiqué.

L'initiative américaine arrive après que l'Union européenne a annoncé plus tôt dans la journée des mesures restrictives contre les secteurs de la finance et de l'énergie en Russie. Les nouvelles sanctions arrivent malgré la signature vendredi à Minsk, au Belarus, par le gouvernement ukrainien et les rebelles d'un accord de cessez-le-feu. L'accord doit ouvrir la voie à un règlement politique de la crise ukrainienne.

"Nous suivons de près la situation depuis l'annonce du cessez-le-feu et de l'accord de Minsk, mais devons encore avoir la preuve concluante que la Russie a cessé ses efforts pour déstabiliser l'Ukraine," a ajouté Obama.

Le président américain a expliqué qu'il encourageait Poutine à travailler avec l'Ukraine et d'autres partenaires internationaux, dans le cadre de l'accord de Minsk et sans poser de conditions déraisonnables, afin de parvenir à une résolution durable du conflit.

Obama a répété que les sanctions pouvaient être abandonnées si la Russie respectait pleinement ses engagements, mais a également prévenu de la possibilité d'imposer des coûts supplémentaires si la Russie devait continuer ses "actes d'agression et ses violations du droit international."