Des procureurs de Milan ont mené une enquête sur 40 personnes d'origine kurde inculpées d'être liés au terrorisme international, ont rapporté vendredi les médias locaux.
Ces Kurdes étaient soupçonnés d'avoir récolté des fonds pour financer des "actions violentes" en Turquie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Les Kurdes qui ont fait l'objet de l'enquête résident dans le nord de la région de Lombardie, dont Milan est la capitale, dans le centre de la Toscane et dans le Latium (la région italienne dont Rome est la capitale). Certains d'entre eux géraient des commerces en Italie depuis plusieurs années.
Toujours vendredi, un dispositif policier important a été déployé sur la place St Pierre à Rome, en raison des inquiétudes croissantes concernant des risques d'attentats terroristes au Vatican, a rapporté l'agence de presse ANSA en s'appuyant sur des sources bien informées.
Le niveau d'alerte demeurait élevé même s'il n'y a aucune preuve concrète de la menace terroriste, ont ajouté les sources.
Le ministre italien de l'Intérieur Angelino Alfano avait déclaré la semaine dernière que son pays était une cible "non secondaire" de l'Etat islamique (EI), qui occupe de vastes étendues du territoire syrien et irakien, bien que l'Italie n'ait fait l'objet d'aucune menace concrète.