Le nouveau gouvernement italien avec à sa tête le Premier ministre Matteo Renzi a obtenu mardi le vote de confiance de la chambre basse, quelques heures après avoir obtenu l'accord du Sénat.
Le nouveau gouvernement de coalition, composé de 16 ministres principalement du bord politique de centre-gauche, a gagné le soutien de la chambre basse par un vote de 378 contre 220 et une abstention.
M. Renzi s'est engagé lui et son équipe à travailler à des réformes "radicales" afin de revigorer l'économie plongée dans la récession du pays, disant que si l'Italie perdait ce pari cela serait "entièrement" de sa faute à lui.
Le Parti démocratique (PD) de centre-gauche de M. Renzi, le plus grand groupe parlementaire, a formé la coalition au pouvoir avec le Nouveau centre droit (NCD) mené par le ministre de l'Intérieur Angelino Alfano, ancien allié du trois fois Premier ministre Silvio Berlusconi.
Les partis de l'opposition, dont Forza Italia (FI) de centre-droit de M. Berlusconi, se sont plaints de ce que le gouvernement de M. Renzi était soutenu par la même alliance instable que le précédent gouvernement mené par Enrico Letta, qui a échoué à introduire les changements promis.
L'Italie est passée par quatre Premiers ministres en quatre ans alors que, malgré certains signaux de reprise légère, le pays luttait afin de surmonter sa plus longue récession en 40 ans.
La Commission européenne (CE) a révisé mardi à la baisse ses prévisions pour la croissance économique italienne de cette année à 0,6% par rapport à une précédente estimation de 0,7%.
La CE a également révisé à la hausse ses prévisions pour le taux de chômage dans ce pays méditerranéen, soit 12,6% en 2014 et 12,4% en 2015.