La situation s'est calmée pour la première fois vendredi au Cachemire, à la frontière entre l'Inde et le Pakistan, après neuf jours de tirs à l'arme lourde et au mortier le long de la frontière internationale et de la ligne de démarcation, ont indiqué des responsables indiens.
Des officiels des Forces paramilitaires indiennes de sécurité frontalière ont expliqué aux médias qu'il n'y avait pas eu de tirs depuis jeudi soir le long de la frontière internationale, dans les districts de Jammu et Samba contrôlés par l'Inde.
"Il n'a pas été fait état de tirs transfrontaliers pendant la nuit du 9 octobre le long de la frontière internationale dans les districts de Jammu et Samba, qui avaient été l'objet de tirs à l'arme lourde par arsenal automatique de la part des soldats pakistanais", a indiqué la version en ligne de Times of India, citant des sources sécuritaires.
Huit personnes ont été tuées et plus de 80 blessées du côté indien de la ligne de démarcation du Cachemire au cours des bombardements des derniers jours, et 30 000 personnes ont dû fuir leurs foyers et s'abriter dans des refuges établis comme camps de secours par les autorités indiennes.
L'Inde a fait savoir que les troupes pakistanaises avaient visé au moins 60 postes frontaliers et plus de 100 villages le long des 192 km de la frontière internationale au cours des derniers jours, et que les forces indiennes avaient répliqué à l'arme lourde sur des cibles pakistanaises, tuant au moins dix personnes cette semaine.
L'Inde et le Pakistan ne cessent de s'accuser mutuellement de violer le fragile cessez-le-feu obtenu en 2003 au Cachemire.