Vladimir Poutine a quitté le G20 en avance par besoin de sommeil

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

17.11.2014 09h05

Vladimir Poutine aurait quitté le sommet du G20 pour rattraper du sommeil, après le Kremlin ait démenti les rapports disant que le président russe serait parti en raison de l'accueil glacial qui lui a été réservé par d'autres dirigeants mondiaux à cause de la crise en Ukraine. Le Président russe a déclaré que le retour en Russie lui demandait 18 heures et qu’il avait besoin d’au moins quatre heures de sommeil avant de reprendre son travail lundi.

Il a dit avoir expliqué ses raisons à son hôte australien, le Premier ministre Tony Abbott, qui, a-t-il dit, lui aurait répondu par un simple « Pas de problème ». Malgré l’accueil plus que mitigé qu’il a reçu en Australie, le président Poutine a quitté Brisbane dimanche en faisant l'éloge de son homologue australien tandis que M. Abbott a reconnu qu'il avait traité M. Poutine avec courtoisie, car il était un invité de l'Australie.

Un plus tôt cette semaine, M. Abbott a demandé des compensations à la Russie et exigé de M. Poutine des excuses pour les victimes du vol MH17de Malaysia Airlines, qui a été abattu au-dessus de l'Est de l’Ukraine en juillet dernier. Mais si M. Abbott, en tant qu'hôte du G20, s’est montré relativement mesuré à l’égard de M. Poutine, d’autres grands dirigeants mondiaux, dont le britannique David Cameron, le canadien Stephen Harper et l’Allemande Angela Merkel se sont exprimés de manière beaucoup plus sévère envers le leader russe au sujet de l'Ukraine.

M. Abbott a déclaré que le G20 et les forums de l'APEC avaient fourni aux leaders mondiaux une occasion de se confronter avec la Russie. « Que les choses soient claires, le président Poutine était un invité de notre pays, il est membre du G20 et j’ai été heureux de le traiter avec respect et courtoisie alors qu'il était ici en Australie », a-t-il déclaré aux journalistes, ce à quoi le dirigeant russe a répondu en disant que M. Abbott était quelqu’un de « spécifique » et un peu comme un « homme d'affaires » qui a permis la création d'une « atmosphère merveilleuse » à Brisbane, quand bien même « nos points de vue ne sont pas les mêmes sur certaines questions ».