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Le Pape François demande à l'Europe d'accueillir les migrants et de rejeter la faim

( Source: Xinhua )

26.11.2014 09h17

À plusieurs reprises dans l'histoire mouvementée de l'Europe, ses chefs religieux ont fermé les yeux sur la violence et la discrimination. À d'autres moments la foi s'est fixée sur les champs de bataille. C'est donc dire si la prise de parole le 25 novembre par François devant les membres du Parlement européen à Strasbourg a été poignante.

Le Souverain pontife n'était peut-être pas la personne la plus évidente pour livrer de dures vérités aux élus sur les menaces croissantes qui pèsent sur les démocraties qu'ils représentent, ou, comme chef de l'Eglise catholique, pour transmettre une forte critique contre les multinationales qui minent le processus démocratique en mettant les institutions, comme il l'a exprimé avec puissance, « au service des empires invisibles ». Pourtant, debout au pupitre au centre de la chambre plénière, regardant à travers des lunettes de lecture cerclées de métal, il l'a fait et davantage encore. Le chef d'une religion qui a créé sa part de fractures a délivré un plaidoyer éloquent pour demander à l'Union Européenne de retrouver ses principes fondateurs de « réduction des divisions et d'encouragement de la paix et de la fraternité ».

François a souligné la centralité de la dignité humaine et la valeur égale de chaque vie. Il l'a fait devant une assemblée de 751 députés et autres fonctionnaires européens qui ne représentent que fort peu la diversité des populations européennes -seulement 36,75% des législateurs sont des femmes et seulement 5% sont issus de minorités ethniques- tout en représentant des points de vue que le pape a critiquées. « Une des maladies les plus courantes en Europe, si vous me le demandez, aujourd'hui, est la solitude de ceux qui n'ont pas de connexion avec d'autres », a-t-il dit. Ce phénomène a pu être observé chez les personnes âgées isolées et les jeunes aliénés, les pauvres et « dans le regard perdu des migrants qui sont venus ici à la recherche d'un avenir meilleur ».

« Unité ne signifie pas uniformité », a dit le Saint-Père devant un auditoire majoritairement composé d'hommes blancs d'âge moyen en costume. « En fait, toute véritable unité nait des diversités qui la composent ». Pour ce public, il a établi une liste de priorités. Il est, a-t-il martelé, « intolérable que les gens meurent chaque jour de faim alors que des tonnes de nourriture sont jetées chaque jour de nos tablese. Il a remporté une salve d'applaudissements lors de son appel « à promouvoir des politiques qui créent des emplois mais surtout il est temps de rétablir la dignité au travail en rétablissant des conditions de travail adéquates ». Il a également souligné l'échec de l'Europe de parvenir à « une réponse unie à la question de la migration. Nous ne pouvons pas laisser la Méditerranée devenir un vaste cimetière. Les bateaux qui débarquent quotidiennement sur les côtes de l'Europe sont remplis d'hommes et de femmes qui ont besoin d'être acceptés et aidés ».

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