Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exprimé mardi sa préoccupation concernant la récente escalade de la violence en Libye, notamment les frappes aériennes dans les villes de Tripoli et de Benghazi et dans les montagnes de Nafousa dans l'ouest du pays.
Dans un communiqué de presse publié par son porte-parole, M. Ban appelle "toutes les parties prenantes à mettre fin à ces attaques et à prévenir toute nouvelle escalade". Il leur a rappelé leur obligation morale et juridique de protéger les civils et de respecter les normes internationales des droits de l'homme et le droit international humanitaire, selon le communiqué.
Le chef de l'ONU a également exprimé sa préoccupation face à l'intrusion qui a eu lieu dans les bureaux des Nations Unies à Tripoli le 24 novembre, en soulignant que ces actions et l'incitation à de telles violations ne peuvent pas être tolérées et doivent cesser immédiatement.
Selon le communiqué, le secrétaire général reste convaincu que la seule façon de résoudre la crise actuelle est par le dialogue. À cet égard, il a exprimé sa confiance dans son représentant spécial, Bernardino Leon, et ses efforts visant à faciliter le dialogue entre les Libyens pour relever les défis auxquels est confronté le pays afin de parvenir à renouer avec un processus politique inclusif, indique le communiqué.
M. Ban a appelé tous les Libyens à renouveler leur engagement aux objectifs de la révolution et à prendre les décisions courageuses nécessaires pour épargner à leur pays et au peuple libyen davantage d'affrontements et de souffrances.