Le président américain Barack Obama a dénoncé mercredi l'attaque mortelle contre l'hebdomadaire basé à Paris, Charlie Hebdo, et s'est engagé à porter son appui si nécessaire en vue de traduire les auteurs en justice.
"Je condamne fortement la fusillade terrifiante dans les locaux du périodique Charlie Hebdo à Paris qui aurait tué douze personnes", a déclaré le président Obama dans un communiqué, qualifiant la France "du plus vieil allié" de l'Amérique, qui a été aux côtés des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme.
"La France et la merveilleuse ville de Paris où cette attaque scandaleuse a eu lieu, sont pour le monde une référence intemporelle qui demeurera bien au-delà de la vision haineuse de ces tueurs", a poursuivi M. Obama et d'ajouter : " Nous sommes en contact avec les responsables français et j'ai donné des instructions à mon administration pour fournir toute assistance nécessaire permettant de contribuer à traduire ces terroristes en justice".
Mercredi matin, vers 11h30 heure locale, des hommes cagoulés, habillés en noir et lourdement armés, ont attaqué les locaux de Charlie Hebdo, situés au 11 arrondissement de Paris. Selon les témoins, la fusillade a duré une dizaine de minutes et une trentaine de coups de feu ont été entendus. Les agresseurs ont ensuite pris la fuite à bord d'une Citroën DS noir en direction de la porte de Pantin, où ils ont arrêté un automobiliste pour partir au volan de son véhicule.
Suite à l'attentat, le gouvernement français a décidé de rehausser le niveau du plan Vigipirate à "alerte attentat", le niveau le plus élevé, sur l'ensemble de l'Ile-de-France. Le Premier ministre Manuel Valls a activé une cellule interministérielle de crise destinée à coordonner l'action gouvernementale dans la gestion de crise.